Aujourd’hui, nous avons prévu de nous rendre vers Cuzco en avion, car nous n’avions pas envie de mettre 21h de car, notamment avec les petites routes. Mais avant, nous profitons d’une visite au « Museo Larco » à Lima.
Un musée riche en informations sur l’évolution des différentes civilisations en Amérique du Sud, et notamment au Pérou.
Intéressant de constater que la nature a toujours eu une place importante dans ces civilisations.
A voir les civilisations Nasca, une connaissances des plantes, des ressources disponibles et des saisons permettaient de cultiver des terres particulièrement désertiques. Aujourd’hui, notre monde se bétonne, et ces connaissances se perdent. Se reconnecter à cette terre, nous semble donc primordial.
Ne serait-ce pas important de redonner cette place à mère nature, dite « Pachamama »?
Ces civilisations aimaient particulièrement arborer de beaux vêtements pour leurs nombreuses cérémonies. Une des fibres les plus utilisées était celle de l’alpaga et de la vigogne. La vigogne est une espèce de mammifères d’Amérique du Sud qui vit sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes, pour se protéger des prédateurs tels que les pumas, et fait partie de la famille des camélidés
Sa laine appelée carmeline coûte très cher du fait du côté luxueux de la fibre : par exemple, le prix d’un costume conçu en cette matière peut grimper à 20 000€ et un pull peut être affiché à 3 000€. Le prix de la laine de vigogne au kilo est ainsi supérieur à celui de l’or.
Métaux précieux, mais quand était il pour ces civilisations? Je vous partage un texte très bien dit sur la notion des métaux précieux.
Dans notre société, ces métaux n’ont malheureusement plus qu’une valeur économique. Comment pourrions-nous retrouver une valeur plus symbolique?
Cuzco nous voilà : 3400 mètres d’altitude. Nous sommes accueillis avec une gentillesse incroyable dans notre grande famille d’accueil, Yvonne qui nous hébergera le temps d’une semaine. Voir des sourires, et mélanger l’anglais, l’espagnol et le français pour se faire comprendre, est juste incroyable.
Première journée pour notre tribu à Lima, capitale du Pérou, accompagné d’un guide espagnol/anglais. Grâce à lui, nous avons pu arpenter les rues du centre historique, classé par l’ Unesco sur la liste du Patrimoine Mondial. Et quelle incroyable richesse architecturale!
Lima, capitale du Pérou, était appelée autrefois « la ville des rois », et son nom d’origine proviendrait de « Cuidad de los Reyes »en référence aux rois mages (date de fondation qui correspondrait à la période de l’épiphanie). Une ville qui laisse à penser à un lieu où le confort de vie semblerait être acté. Malheureusement, il n’en est rien, et voici l’envers du décor.
En analysant le drapeau du Pérou, celui-ci est est très représentatif de son histoire : le rouge symboliserait le sang qui a été versé par les hommes qui ont lutté pour défendre le pays et sa population, tandis que le blanc symboliserait la liberté, la justice et la paix souhaitée.
Au grès des ruelles, des statues de Femmes de l’époque sont représentées, vêtues de la tête aux pieds, ne laissant apparaître qu’un œil…Voilées certes, mais visiblement libres de se promener seules, provoquant la ferveur religieuse de l’époque. Comportement adopté au début par les femmes métisses de la bonne société, elles échappaient ainsi à la vigilance de l’homme, dissimulaient leur identité, race, âge et se permettaient de nombreuses libertés, comme flirter dans l’anonymat le plus complet, ce qui occasionnait parfois des confusions; Un homme pouvait donc courtiser sa propre épouse, belle-mère, fille ou cousine sans le savoir. L’église a souvent tenté de faire interdire cette pratique sans succès et la vice-royauté s’est contentée de la tolérer pendant 3 siècles. Étonnant à voir, ces limdéniennes voilées du XVIe au XIXe siècle sont devenues paradoxalement le symbole de la libération féminine dans le monde.
Un peu plus loin, des habitations joliment colorées à première vue à flanc de montagne, marquent malheureusement une pauvreté importante à Lima. Séparées par un mur, ces habitations ne sont ni plus ni moins des bidonvilles, dans lesquels de nombreuses familles survivent chaque jour… par exemple le réseau d’eau courante n’est pas mis en œuvre sur ces zones. Les familles sont donc obligées d’acheter l’eau à des camions citernes, 6 fois plus chère et sans aucune garantie de qualité que celle distribuée de l’autre côté du mur. A titre de comparaison, la consommation d’eau potable en France est en moyenne de 150 à 160 litres par jour et par habitant. Je vous laisse imaginer le coût de l’eau potable?
Lima, c’est aussi un lieu d’études particulier avec le terrible courant marin marin « El Nino ». El Niño est un phénomène climatique dont l’origine est assez mal connue. Il se traduit pas une hausse de la température à la surface de l’eau (10 mètres environ) de l’est de l’océan Pacifique, autour de l’équateur. Le nom de El Niño – qui veut dire « l’enfant » en espagnol – ferait référence à Jésus, car ce phénomène atteint son apogée à l’époque de Noël. Joli symbole et pourtant si terrible. El Niño frappe le Globe de façon différente. Les eaux chaudes de surfaces sont poussées vers l’ouest, où il se produit conséquemment de fortes précipitations (à cause de la chaleur et l’humidité) et une remontée des eaux froides le long des côtes américaines. Mais lorsque la Terre est frappée par El Niño, les eaux près de l’Australie et de l’Asie sont plus froides, provoquant des sécheresses. Des ouragans se forment ainsi au milieu du Pacifique et frappent la Polynésie.
El Nino est un élément clé sur cette terre, comme le sont les saisons et n’hésite pas à frapper de nombreuses fois Lima, laissant une ville au bord du chaos, avec des milliers de sinistrés et sans eau potable, y compris pour les classes aisées.
Au fur et à mesure de la visite, Lima nous démontre un visage dur et qui pose question sur notre manière de vivre.
Cette fillette détiendrait elle les clés du bonheur?
Nous, qui aimons tant la nature, Lima est essentiellement assourdissante et bétonnée. Les rares endroits verts sont les lieux privilégiés de chats de rue et « du pigeon du Pérou » : alias, L’Urubu noir(Coragyps atratus). Curieux d’apercevoir un vautour en pleine ville, et pourtant c’est bien celle d’une image où vivre et survivre coexistent ici.
Lima une ville si complexe, et pourtant, la nature nous offrira un beau cadeau : côtoyer pour la première fois, 165,2 millions km² d’eau de l’océan pacifique, qui ont permis aux aventuriers d’explorer de nouvelles contrées.
Une nouvelle aventure vers l’Amérique du Sud. Première étape : Pérou, atterrissage Lima.
Départ 5h00 du matin, 6 degrés en Haute-Savoie, pour parcourir 10 600km en 13h00 de vol et arriver au Pérou avec 21 degrés.
S’imaginer que les premiers navigateurs mettaient des semaines, voir des mois pour traverser l’océan atlantique, je trouve cela incroyable de changer de continent en moins d’une journée seulement sans connaitre les difficultés de vivre sur un bateau.
Nous avions attendu ce moment, et nous y sommes. Des heures de préparatifs, et de réflexion sur l’équipement que nous porterons durant ces deux prochains mois, et l’aspect administratifs au vu de la situation sanitaire dans le monde.
Intérieurement, nous sommes tous prêts à vivre cette aventure, mais nous avions tous en nous ce petit truc qui fait que nous allions vers un lieu et des cultures que nous ne connaissions pas : un inconnu qui nous attire, et qui nous fait un peu peur aussi.
Perdre ses repères, parler et essayer de comprendre une autre langue, changer de fuseau horaires, s’adapter à la haute altitude, tout cela sera une nouvelle découverte.
Oser partir avec notre tribu, c’est avant tout vivre nos rêves et vouloir les partager.
Ça y est, le décompte est amorcé… une aventure familiale est en cours. Bienvenus dans celle d’une famille qui souhaite s’ouvrir aux autres.
Nous partons donc durant deux mois, pour vivre une aventure humaine, et culturelle en Amérique du Sud.
Un projet que nous avons en tête depuis 5 ans maintenant, et qui prend jour en période où se projeter est plus difficile que jamais.
Peu importe! Nous prenons cela comme un défi à relever, et le vivre en famille sera d’autant plus enrichissant pour chacun d’entre nous. Ce sera donc une aventure dans une aventure〽️〽️〽️ durant laquelle nos repères seront complètement différents.
L’idée est de vous partager nos découvertes et curiosités rencontrées au fil du voyage, à travers ce blog, et de faire interagir Léa et Thomas, quant à leurs ressentis et expériences.
Voyager c’est réaliser des provisions de cultures, d’histoires, de paysages, de nourritures, de sensations, d’émotions….
Nous vous promettons de vous faire partager tout ça.
Qui dit voyage, dit lecture, car lorsque le temps s’arrête, les livres sont toujours à portée de main, pour nous permettre de nous évader encore un peu plus. Que ce soit durant nos périples en van ou ailleurs, nous partons avec une véritable bibliothèque.
Pour Léa
Le passeur de Lois Lowry
J’ai dû rêver trop fort de Michel Bussi
Au soleil redoute de michel Bussi
Hunger games tome 1
La révolte des dragons de Angie Sage
Le garçon au fond de la classe de Onjali Q. Raúf
L’incroyable voyage de Cayote Sunrice de Dan Gemeinhart
La Face cachée de Margo – John Green
Que serais-je sans toi de Guillaume Musso
Pour thomas
Eragon de Christopher Paolini
Les chroniques du monde émergé tome 1 2 et 3 de Licia Troisi
Cthulhu le mythe de Howard Phillips Lovecraft
Les fourmis de Werber
La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l’hiver de Christelle Dabos
Le dernier elfe de Silvana De Mari
Le dernier orc de Silvana De Mari
Eon et le douzième dragon d’Alison Goodman
Voleur de magie 1, 2 et 3 de Sarah Prineas
Les chevaliers d’émeraude de Anne Robillard
Pour les parents
Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle
Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle
Sapiens de Yuval Noah Harari
Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
Avant toi après toi de jojo Moyes
La liste de noël de jojo Moyes
Poulets grillés de Sophie Hénaff
Les mains du miracle de Joseph Kessel
Rien ne t’efface de Michel Bussi
Eragon tome 1 2 et 3 de Christopher Paolini
Né sous une pluie d’étoiles de Aurélie Valognes
La chambre des merveilles de Julien Sandrel
La vie qui m’attendait de Julien Sandrel
Les étincelles de Julien Sandrel
Hunger games tome 2 et 3
Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa
Les lendemains de Mélissa Da Costa
Et vous, vous prenez quels types de livres en voyage? Ou quelles sont les choses que vous ne pourriez pas vous abstenir de prendre? Chacun a son truc à lui… et nous ce sont les livres.