Les sites inca autour de Cuzco
Les sites inca autour de Cuzco

Les sites inca autour de Cuzco

Les sites inca autour de Cuzco

Le Pérou c’est : 60% de forêt amazonienne, 10% de côtes, 30% de montagnes.

Mais surtout : 180 sites archéologiques recensés par le ministère de la culture au Pérou, et plus de 60 000km de réseaux routiers durant la période Inca.

Saqsaywaman

Ce site incroyable, de 3 000 hectares, aurait nécessité le travail de 25 000 hommes – tels que des architectes, des astronomes, des ingénieurs, des sculpteurs et des transporteurs de pierre -. Sa construction a pris plus de 90 ans à partir de 1350 après JC. C.

Ce fut la plus grande œuvre architecturale que les Incas ont réalisé à leur apogée. Destiné à des fins militaires : les guerriers incas y seraient entraînés, mais il apparaît comme un grand temple cérémoniel dédié au dieu Inti (Soleil).

La principale caractéristique de cette construction est ses gros blocs de pierres, certains de plus de 9 mètres de haut et 100 tonnes de poids. Ils sont sculptés de manière à s’adapter parfaitement non seulement à ceux qui sont situés à leur base, mais aussi à ceux qui se superposent sans utiliser de ciment.

Dans la zone arrière du complexe, la cérémonie Inti Raymi, également connue sous le nom de «  Fiesta del Sol  », a lieu tous les 24 juin. 

À l’époque inca, des dizaines de milliers de personnes y faisaient des pèlerinages pour faire toutes sortes d’offrandes, une tradition qui se poursuit encore aujourd’hui.

Christo Blanco

Nous avons eu la chance incroyable d’être dans une famille d’accueil au grand cœur. Celle-ci nous a emmenée pour visiter Cuzco de nuit et voir le Christo Blanco qui surplombe la ville. Un moment unique, accompagné de toute la famille. Mille mercis à eux pour leur sourire et leur générosité sans limite.


Au cœur de la vallée sacrée des incas, Pisac

Pisac est un mot dérivé de « pisaca » qui signifie « perdrix » en queshua, car il semblerait  que le site ait la forme de cet oiseau. Située sur la partie est de la Vallée Sacrée, la ville est à 2974 mètres d’altitude tandis que les ruines sont à 3000 mètres d’altitude.

Les ruines sont situées au sommet d’une colline avec une vue incroyable sur toute la Vallée Sacrée. Véritable labyrinthe de constructions incas, on y voit une quarantaine de terrasses appelées « Acchapata » disposées de manière symétrique. La partie principale s’appelle « Intiwatana » : elle abrite des temples et des palais encore en très bon état. Enfin, Pisac abrite le plus grand cimetière inca d’Amérique du sud.

Tous les murs de la civilisation inca ne témoignent pas du même degré de perfection. Il faut bien distinguer les murs aux pierres polygonales parfaites, réservés aux palais et aux temples, des murs classiques des maisons, en pierres superposées et soudées par du mortier.

Les pierres qui les composent provenaient le plus souvent de carrières de granite situées à quelques kilomètres du lieu de construction. Une fois extraites, ces pierres – qui pesaient parfois plusieurs tonnes – étaient tractées par des centaines d’hommes jusqu’au site de taillage. Des galets pour tailler, du sable pour polir. Elles étaient alors retravaillées par des ouvriers, qui utilisaient de gros galets d’hématite en guise de marteau pour un premier découpage.

Les ouvriers pouvaient consacrer deux à trois semaines à tailler une seule pierre, parfois des mois . Si cette incroyable architecture servait avant tout à afficher la puissance des élites incas, elle a aussi prouvé sa résistance exceptionnelle aux tremblements de terre, fréquents dans la région.

Chinchero

Nous sommes partis avec l’agence Escapaté pour aller aux plus près ses populations locales et découvrir notamment l’art du textile.


Les femmes pouvaient passer 2 mois à raison de 4 à 5 heures par jour pour réaliser un chemin de table, avec une une grande minutie.

Étape 1 : Les femmes utilisaient une racine de la famille du manioc, et la grattaient avec une pierre au dessus d’une bassine d’eau, pour en extraire les molécules « savonneuses ». Cette solution est aussi utilisée comme shampoing dans les communautés encore maintenant.

Étape 2 : elles lavaient la laine soit de mouton soit d’alpaga avec eau tiède plusieurs fois de suite, afin de supprimer toutes les saletés éventuelles.

Étape 3 : la laine devait après être séchée avant de la former sous forme d’un fil à l’aide d’une quenouille.

Étape 4 : un des plus beaux cadeaux de mère nature est son abondance en tout genre. Les femmes utilisaient différentes plantes pour obtenir ses couleurs et nuances différentes.

Par exemple, la cochenille qui est considérée comme un parasite et très utilisée dans la culture péruvienne. Les femmes vont les faire sécher et les écraser pour obtenir une couleur mauve, qui d’ailleurs est très utilisée en cosmétique. Ou bien, elles préparaient ses décoctions de plantes et les faisaient tremper plusieurs heures dans de l’eau chaude.

Étape 5 : Pour fixer la couleur, les femmes utilisaient le citron et ou le sel, en faisant tremper la laine.

Étape 6 : La session tordage est primordiale pour améliorer la finesse et la résistance avant de les conditionner sous forme de pelotes.

Étape 7 : La session ordissage permet de réaliser un travail réversible en choisissant les couleurs, telles que levert pour la coca, blanc pour les neiges,  rouge pour le quinoa et noir pour la terre mère 

L’avantage de cette technique est d’être quasiment imperméable face aux intempéries, dans les montagnes pluvieuses.

Moray

Ce site est juste incroyable de par sa réalisation, et par son intérêt.

En effet, ce site a été choisi car il est constitué de pierre de calcite. L’avantage de cette pierre réside sur le fait que l’eau est évacuée de l’autre côté de la montagne. Sans celle-ci, ce site serait une cuvette. 

La nature nous offre tant, à nous de savoir l’observer pour l’apprécier à sa juste valeur.

L’intérêt majeur de ce site est avant tout d’être un laboratoire d’expérimentations selon les différents écosystèmes. A savoir qu’entre le haut de la première terrasse et le fond, il y a 3 degrés de différence.

Les incas apportaient une Importance majeure à l’agriculture. Leur objectif était avant tout de faire des stocks, notamment avec la déshydratation, comme sur les pommes de terre.

Les incas produisaient énormément de variétés de pommes de terre, avec entre autres plus de 2000 variétés, à travers des mutations, mais et quinoa et autres tubercules 

Les pommes de terre sont originaires du Pérou et ont été developées en Europe par Monsieur Parmentier qui fera en sorte de la faire découvrir

Salinas des maras 

Ce site présente la particularité d’avoir une source d’eau salée, qui permet d’alimenter plus de 4 000 bassins. Ce site est bien plus ancien que la période Inca, car il date de 400 ans avant JC.

Pourquoi ce lieu? 

L’eau est salée (100gr de sel par litre ) parce que ce secteur date de la période du Crétacées. Lors de la formation de la cordillère dès Andes, une formation de poche d’eau s’est formée sous la roche est se serait fossilisée avec le temps.

Circulation du vent + soleil + concentration de sel = sel.

Les locaux travaillent 6 mois durant la période sèche, afin d’y récolter 6 fois du sel (Première couche de sel pour l’agriculture et l’industrie, Deuxième couche de sel dite sel rose pour la cuisine, Troisième couche de sel appelée la fleur de sel)

Sachez que cette production ne représenterait que 2% de sel pour le Pérou.

Le sel a toujours eu une valeur importante dans l’économie. D’ailleurs le mot salaire viendrait de sel.

Ollantaytambo

Après avoir visité certains des sites les plus beaux, nous sommes arrivés à Ollantaytambo pour y passer deux nuits, et accompagnés de tout notre matos en prévision d’une prochaine expérience incroyable.

La vie étant curieuse, nous avons rencontré Eloïse, une nana super sympa, et qui vient de Haute savoie, à Fillinges. Le monde est petit, car Saint-julien n’a pas de secret pour elle.

Quoiqu’il en soit, nous apprécions découvrir d’autres personnes en dehors des sentiers et nous avons apprécié échanger avec Eloïse lors d’un super bon resto, qui nous aura fait le déjeuner, le goûter et le dîner! Économique tout ça!

La vallée sacrée est un lieu fertile notamment pour le maïs blanc (avec ses graines énormes)

95% des terres sont cultivées pour le maïs et 5% pour les fraises et pêches.

A Ollantaytambo, un groupe ethnique pré-inca, vivait ici bien avant les Incas, vers 500 av JC.

Ici c’est une construction inachevée, car l’arrivée des espagnols aurait tout arrêtée.

Les terrasses servaient de soutènement, étaient également décoratives, mais ne servaient pas pour production agricole.

A l’aide de combinaisons de cordes de quelques centimètres à plusieurs mètres appelés « quipus », les incas étaient en mesure de compter, et cela de manière comptable. Cette méthode fut utilisée jusqu’en 1580.

C’était le système d’écriture des incas. Les espagnols ne comprenant pas cette écriture,  ont imposé la fin de cette écriture, sous peine de mort.

Ces cordelettes ont donc été brûlées par les espagnols, et celles qui ont été conservées, le sont grâce au fait que les incas ont essayé de les protéger en les mettant dans les tombes.

Sur ce site, était utilisée la pierre de réolite aussi dure que le granit, qui se trouvait à 3 km de la montagne de l’autre côté.

Jean pierre Frossel archéologue suisse a analysé durant 4 ans le travail des incas sur le site, et aurait compris l’importance de protubérances sur les pierres, afin de pouvoir les manipuler plus facilement, ou même la 3D afin de pouvoir intégrer les pierres les unes aux autres.

Ils utilisaient des joints pour éviter lors de la mise en place des gros blocs de pierre, de ne pas les abîmer, et faisaient couler du bronze dans des encoches réalisées dans les pierres, pour réaliser des agrafes entre chaque bloc.

Ces constructions ont été réalisées par les habitants sous forme d’un service civil. 

L’esclavage n’était pas une technique utilisée en période Inca. 

C’était une façon pour eux de payer un impôt, durant 3 mois par an, aussi bien les femmes et les hommes.

Direction la cascade de poc poc

Nous sommes partis en direction de la cascade Poc Poc, dont son nom vient du bruit de l’eau qui tombe sur le sol.

Cette aventure nous a permis de retrouver la famille experte en tissage et quelle magie de partager avec eux un repas locale : des truites élevées par leurs soins dans un lieu où rien ne semble possible.

Bien que la truite ne soit pas un plat endémique, car elle fut introduite ici que depuis 1940, la truite est désormais un plat très appréciée.

Notre guide Fredy nous a fait découvrir les prémisses Incas et quelle fabuleuse découverte!

Petit rappel historique pour que cela soit plus clair pour vous.

3 périodes historiques, petit rappel :

Preinca où précolombienne (avant l’arrivée de Christophe Colomb): 3000 avant JC, la première civilisation jusqu’à 1200 an avant JC, 

Période inca : 1200 avant JC jusqu’à 1532 avec l’arrivée des espagnols. A cette période, l’empire inca fut en expansion d’un point de vue militaire, économique et architecturale. Ils étaient considérés sommes d’excellents bâtisseurs.

Au moment de l’arrivée des espagnols, le Pérou comptait 10 millions d’habitants pour 3 millions de km2 de superficie. 167 espagnols vont débarquer dans un pays disloqué suite à la guerre causée entre les deux personnes voulant accéder au pouvoir.

Période coloniale : arrivée dès conquistadors jusqu’en 1821.

Période républicaine : 1828 célébration de l’indépendance entre le Pérou et l’Espagne.

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