Parc de Chicamocha
Parc de Chicamocha

Parc de Chicamocha

Parc de Chicamocha

Nous sommes partis dans la matinée en direction du parc de Chicamocha.

Ce Canyon traverse les départements de Santander et Boyacá, et s’étend sur plus de 108.000 hectares.

Il est considéré comme le deuxième plus grand canyon du monde, et, est encore plus profond que le Grand Canyon du Colorado.

Ce canyon est en fait, une énorme faille géographique, dont la profondeur maximale est à 2 km, pour une longueur est de 227 km.

Il y a plus de 30 millions d’années, ce lieu était un immense lac. Mais en raison de l’érosion et de divers phénomènes naturels, le lac s’est vidé, laissant en mémoire le canyon de Chicamocha.

Son écosystème est unique, car il présente des zones où l’on trouve un environnement de forêt tropicale sèche et de montagnes épineuses.

Nous avons été impressionnés du téléphérique de 6,3 km qui traverse le canyon. Une attraction à lui tout seul.


Ici, la végétation et les animaux étaient sur leur terrain, et il n’était pas rare de trouver des cougars et des ours paresseux.

Encore une fois, en raison des changements environnementaux, ces animaux et une grande quantité de flore ne sont plus sur ce site. Une biodiversité perdue à jamais, dont notamment des oiseaux, qui sont en danger d’extinction.

Monumento a la santandereanidad.

Sur ce site, quelquechose a attiré notre attention et non des moindres.

Un monument gigantesque aux 36 sculptures, a été réalisé par l’artiste Luis Guillermo Vallejo. De dimensions monumentales de 55 mètres de long sur 22 de large, il représente une feuille de tabac, sur une place aussi petite.

Ce site honore la mémoire des Comuneros, qui furent l’un des premiers groupes insurgés à affronter l’empire espagnol. 

Durant cette journée, les enfants auront pris plaisir à aller dans la piscine du parc. Une piscine face au canyon! Superbe pour les enfants, mais cela me questionne encore une fois de notre impact sur cette terre. J’avoue que cela me dérange un peu… cette main mise humaine sur un territoire aussi nature!!!

Puis, en fin de journée, nous avons pris un taxi-bus pour rejoindre Bucaramanga. Le trajet aura duré 1h30… et j’ai vu toutes les minutes défiler, du fait de la conduite du chauffeur. Étant d’une nature non peureuse, je peux affirmer que ce 1er avril, j’ai vraiment eu peur en voiture!!! A croire que le conducteur faisait une course poursuite…

Quoiqu’il en soit, je me suis promis que dorénavant, je préférai descendre du véhicule, et être au milieu de nul part, plutôt que de continuer….

Ce fut une journée « sympa », mais qui a mon sens ne mérite pas le détour, à moins que l’on apprécie les lieux touristiques…

En voyage, il est essentiel d’écouter son instinct! Je promets de m’y fier beaucoup plus souvent!

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