Excursion à Lima
Excursion à Lima

Excursion à Lima

Excursion à Lima.

Première journée pour notre tribu à Lima, capitale du Pérou, accompagné d’un guide espagnol/anglais. Grâce à lui, nous avons pu arpenter les rues du centre historique, classé par l’ Unesco sur la liste du Patrimoine Mondial. Et quelle incroyable richesse architecturale!

Lima, capitale du Pérou, était appelée autrefois « la ville des rois », et son nom d’origine proviendrait de « Cuidad de los Reyes »en référence aux rois mages (date de fondation qui correspondrait à la période de l’épiphanie). Une ville qui laisse à penser à un lieu où le confort de vie semblerait être acté. Malheureusement, il n’en est rien, et voici l’envers du décor.

En analysant le drapeau du Pérou, celui-ci est est très représentatif de son histoire : le rouge symboliserait le sang qui a été versé par les hommes qui ont lutté pour défendre le pays et sa population, tandis que le blanc symboliserait la liberté, la justice et la paix souhaitée.

Au grès des ruelles, des statues de Femmes de l’époque sont représentées, vêtues de la tête aux pieds, ne laissant apparaître qu’un œil…Voilées certes, mais visiblement libres de se promener seules, provoquant la ferveur religieuse de l’époque. Comportement adopté au début par les femmes métisses de la bonne société, elles échappaient ainsi à la vigilance de l’homme, dissimulaient leur identité, race, âge et se permettaient de nombreuses libertés, comme flirter dans l’anonymat le plus complet, ce qui occasionnait parfois des confusions; Un homme pouvait donc courtiser sa propre épouse, belle-mère, fille ou cousine sans le savoir. L’église a souvent tenté de faire interdire cette pratique sans succès et la vice-royauté s’est contentée de la tolérer pendant 3 siècles. Étonnant à voir, ces limdéniennes voilées du XVIe au XIXe siècle sont devenues paradoxalement le symbole de la libération féminine dans le monde.

Un peu plus loin, des habitations joliment colorées à première vue à flanc de montagne, marquent malheureusement une pauvreté importante à Lima. Séparées par un mur, ces habitations ne sont ni plus ni moins des bidonvilles, dans lesquels de nombreuses familles survivent chaque jour… par exemple le réseau d’eau courante n’est pas mis en œuvre sur ces zones. Les familles sont donc obligées d’acheter l’eau à des camions citernes, 6 fois plus chère et sans aucune garantie de qualité que celle distribuée de l’autre côté du mur. A titre de comparaison, la consommation d’eau potable en France est en moyenne de 150 à 160 litres par jour et par habitant. Je vous laisse imaginer le coût de l’eau potable?

Lima, c’est aussi un lieu d’études particulier avec le terrible courant marin marin « El Nino ». El Niño est un phénomène climatique dont l’origine est assez mal connue. Il se traduit pas une hausse de la température à la surface de l’eau (10 mètres environ) de l’est de l’océan Pacifique, autour de l’équateur. Le nom de El Niño – qui veut dire « l’enfant » en espagnol – ferait référence à Jésus, car ce phénomène atteint son apogée à l’époque de Noël. Joli symbole et pourtant si terrible. El Niño frappe le Globe de façon différente. Les eaux chaudes de surfaces sont poussées vers l’ouest, où il se produit conséquemment de fortes précipitations (à cause de la chaleur et l’humidité) et une remontée des eaux froides le long des côtes américaines. Mais lorsque la Terre est frappée par El Niño, les eaux près de l’Australie et de l’Asie sont plus froides, provoquant des sécheresses. Des ouragans se forment ainsi au milieu du Pacifique et frappent la Polynésie.

El Nino est un élément clé sur cette terre, comme le sont les saisons et n’hésite pas à frapper de nombreuses fois Lima, laissant une ville au bord du chaos, avec des milliers de sinistrés et sans eau potable, y compris pour les classes aisées.

Au fur et à mesure de la visite, Lima nous démontre un visage dur et qui pose question sur notre manière de vivre.

Cette fillette détiendrait elle les clés du bonheur?

Nous, qui aimons tant la nature, Lima est essentiellement assourdissante et bétonnée. Les rares endroits verts sont les lieux privilégiés de chats de rue et « du pigeon du Pérou » : alias, L’Urubu noir (Coragyps atratus). Curieux d’apercevoir un vautour en pleine ville, et pourtant c’est bien celle d’une image où vivre et survivre coexistent ici.



Lima une ville si complexe, et pourtant, la nature nous offrira un beau cadeau : côtoyer pour la première fois, 165,2 millions km² d’eau de l’océan pacifique, qui ont permis aux aventuriers d’explorer de nouvelles contrées.

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