Prendre le large sur la mer Caraïbes  
Prendre le large sur la mer Caraïbes  

Prendre le large sur la mer Caraïbes  

Prendre le large sur la mer Caraïbes 

Le destin fait toujours bien les choses

Ce jeudi 21 avril était une nouvelle expérience pour notre tribu. Être si proche de la mer Caraïbes et ne pas être au contact des vagues nous démangeait. 

Matt avait en tête de dormir sur un voilier depuis déjà bien longtemps. Le destin faisant bien les choses, nous avons eu l’occasion de rencontrer une autre famille québécoise, ayant les mêmes envies de naviguer sur les flots.

Quelques whatsApp, une rencontre en visu, et un peu de coordination et nous voilà prêt pour vivre une incroyable aventure sur la mer Caraïbes. Un grand merci à toi Matt pour toute cette super organisation.

Le voilier

À notre arrivée au voilier, nous étions excités de naviguer sur les vagues où certains des plus grands explorateurs, mais aussi pirates avaient pu le faire avant nous.

Quelques derniers petits préparatifs en vue, histoire de finaliser les repas nécessaires pour 3 jours de navigation.

Le voilier d’une longueur de 15 mètres a donc été notre bateau, lieu de résidence, lieu de visite touristique, et nous a permis d’observer des merveilles de mère nature. Notre capitaine Ricardo a été d’une gentillesse et d’un accueil au top durant 3 jours durant.

La vie est incroyable et le destin est quelquechose de fascinant. 

Nous avons partagé ce voilier avec une autre famille québécoise. Une famille très sympathique voyageant durant 7 mois dans le monde. En discutant avec eux de leurs visites au Pérou, ils nous expliquent qu’ils ont fait le Matchu Pitchu vers la mi mars. Jusque là, tout est normal. Et, tout à coup, Philippe, nous dit : « mais, on vous a vu passer avec vos gros sacs finir le trek des incas! ». Après avoir eu une description complète de ce que nous portions ce jour là, et vérifier la date à laquelle nous sommes arrivés sur le site même du machu Pitchu, le verdict tombe! 

Nous nous étions déjà croisés au machu Pitchu, et 1 mois et demi plus tard, nous partions en voilier sur la mer Caraïbes!!! C’est incroyable le destin!

Le Baru

Arrivés à l’île baru, rien de tel que de se baigner et prendre un peu la température de l’eau. Quel bonheur d’avoir vu ce paysage!

Pour la petite histoire, il y a plus de 300 ans, l’île de Barú était devenue l’abri d’un groupe de « cimarrons », appelés hommes noirs, qui avait fuit les murs de Carthagène. 

C’était une communauté afro-descendante qui s’était échappée des espagnols afin de vivre en tant que personne libre. 

Un écosystème très différent du notre : la mangrove 

Ce fut l’occasion pour nous de découvrir la mangrove. Elles se situent dans les zones tropicale et subtropicale

Il s’agit de forêts qui poussent le long des littoraux, dans des eaux calmes, saumâtres (mélange d’eau de mer et d’eau douce) et peu oxygénées. 

Le sol de ces forêts est constitué de vase et de sédiments, le plus souvent de la matière organique. Les végétaux qui y poussent aiment l’eau salée (mais pas trop !), à une température ni trop chaude ni en dessous de 20°, qui ne doit pas stagner sous risque de manquer d’oxygène.

Au total, les mangroves du monde entier couvrent une superficie de 150 000 km2, dont la plus grande partie se situe en Indonésie.

La flore se compose essentiellement de palétuviers ; des arbres adaptés aux conditions de vie rudes de ces forêt. L’espèce-type est la rhizophora, dont les racines sont dites aériennes. 

Les feuilles des arbres des mangroves absorbent le carbone et le rejettent dans l’eau au moment de leur dégradation. Sans mangrove, le taux de CO2 dans l’air serait plus important. 

La mangrove est l’écosystème qui absorbe le plus de CO2 de tous les écosystèmes au monde. Plus que la forêt équatoriale ! 

Cette zone tampon entre l’écosystème marin et terrestre ne se limite pas à cette fonction : l’enchevêtrement des racines et des troncs forme une barrière naturelle qui limite l’impact des intempéries marines (raz-de-marée, tsunamis et des ouragans) sur les villes. Ces mêmes racines empêchent les sédiments (en les absorbant pour s’en nourrir) d’être emportés par les vagues. Résultat ? La mer est plus propre et l’érosion de la terre se trouve limitée.

Autre aspect, mais pas des moindres : Le calme et la sécurité permis par cette protection naturelle en font le lieu de prédilection pour la reproduction et la croissance des poissons.

Sur les 150 000 km2 de mangroves, 40% ont déjà disparu depuis les années 1960. 

En cause ? L’utilisation qui est faite de ces espaces pour construire des infrastructures ou y implanter des élevages de crevettes, notamment en Thaïlande, au Panama et en Equateur. Le bois des palétuviers est aussi utilisé pour en faire du charbon de bois.

Il est donc indispensable de préserver ces zones humides côtières. 

L’archipel du Rosaire

Après avoir repris la navigation, nous avons continué vers une autre ile, il était temps pour nous de nous rapprocher des îles rosario. Une fois arrivés sur place, impossible de décrocher notre retard du coucher de soleil, et de cette nuit étoilée aux nombreuses étoiles filantes.

L’Archipel du Rosaire est composé d’une trentaine d’îles paradisiaques, et déclaré Parc Naturel National.

Cet archipel est surtout connu pour être l’un des plus importants récif corallien du pays, sur pas moins de 1 119 km². 

Nous sommes heureux et chanceux de vivre cette expérience avec notre tribu! C’était une expérience unique que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

Le lendemain matin, nous sommes partis tôt rejoindre d’autres îles. Et sur notre route, quelle surprise de voir 6 dauphins nagés à la proue du bateau! Un jeu pour eux, un plaisir des yeux pour chacun d’entre nous! Ce sera l’un des moments qui restera gravé dans nos cœurs.

L’archipel San Bernardo

Composé d’une dizaine d’îles toutes plus paradisiaques les unes que les autres, l’archipel San Bernardo est un véritable petit paradis aux plages de sable blanc. 

Comme on dit dans le coin, ici c’est « El fin del Afán » (Ici, l’empressement prend fin).

La journée nous a permis de dévoiler des lieux incroyables, d’une beauté sans pouvoir vous les décrire car ils sont tout simplement uniques. Des lieux où il n’y avait que nous!

Nous nous sentons chanceux de pouvoir admirer le plus beau coucher de soleil! Une splendeur de la nature!

Toutefois, sachez que durant de nombreuses années, les îles de San Bernardo furent contrôlées par les narcotrafiquants, qui utilisèrent les îles paradisiaques pour faire passer certaines marchandises illicites. De nombreux narcotrafiquants possédaient eux-mêmes une maison sur ces terres idylliques, les tristement célèbres Escobar ou José Israel Guzman en tête.

2 commentaires

  1. SAUTIERE

    superbe reportage. Merci pour les photos. Je peux comprendre que cette expérience a été unique et merveilleuse. Très contente pour vous de la réussite de cette « escapade » de……..2 mois.

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