La région de Santander 
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Barichara

Nous sommes arrivés dans ce village typique le soir, et pourtant, nous nous sentions déjà si bien.

La pierre est si caractéristique ici, que les habitants l’ont appelée les « patiamarillos », les « pieds jaunes », du fait de la couleur ocre de cette terre dont la poussière jusqu’aux chaussures.

Les murs des maisons sont réalisés en un mélange de roseau et de pisé, nommé « bahareque » avec des murs blanchis à la chaux. C’est une technique vieille de plusieurs siècles.

Au petit matin, la journée présageait qu’il allait déjà faire chaud. Du coup, nous sommes partis tôt découvrir un ancien chemin pavé, le camino reale, construit par les indiens, qui relie Barichara au village de Guane.

Durant notre balade, nous avons eu l’occasion d’observer un phénomène étrange. Un halo s’est dessiné autour du soleil vers midi. Fous rires garantis entre nous! Est-ce la fin du monde? Ou des extraterrestres? Ou sommes nous dans le film The Truman Show? 

En fait l’explication scientifique est la suivante : il s’agit tout simplement d’un cercle de lumière causé par la réfraction des rayons lumineux par des cristaux de glace. Des nuages très fins de très haute altitude (10 000 mètres) ont créé une sorte de tapis voilant le ciel. Au lieu de produire des gouttes d’eau, ces types de nuages de très haute altitude forment des cristaux de glace qui sont en suspension dans l’air. Ces cristaux agissent comme des prismes qui reflètent/réfractent les rayons du soleil à un angle précis (22 °), donnant lieu au phénomène optique en forme circulaire dans le ciel. La lumière est en effet dispersée, comme pour un arc-en-ciel.

D’autres choses sont tout aussi étranges et pourtant ce nous intriguent.

Coutumes des peuples d’avant

Le peuple Guane régnaient sur la région bien avant l’arrivée des espagnols. Et l’une de leur coutume était de se déformer le crâne la naissance en serrant certaine partie avec divers systèmes, afin d’effrayer leur ennemi, servait à différencier les ethnies.

Dans un cimetière découvert, au Chili, et datant de l’époque de la culture Tiwanaku, 58 % des squelettes présentaient une déformation crânienne.

Ces quelques exemples montrent qu’il s’agit d’une coutume ancienne et bien ancrée dans les Andes.

Découvrir une autre culture nous permet aussi de comprendre certaines pratiques, même si celles-ci nous semblent très curieuses.

Depuis notre début d’aventure, nous sommes attirés par beaucoup de choses.

Notre soif d’apprendre nous semble inépuisable.

Et pourtant, ce jeudi 31 mars, une pause s’impose, et surtout pour les enfants. Direction la piscine publique de Barichara. Et quelle surprise, on y arrivant : personne en vue, simplement nous!

Les enfants ont pu apprécier ce moment de détente, au frais, alors que les températures étaient lourdes.

Ce village nous aura permis de déconnecter.

Après cette pause d’esprit, il était temps pour nous de continuer à explorer. Nous avons donc pris un bus direction San Gil pour se rendre au canyon de Chicamocha. Quelle aventure durant la route!

Les routes là-bas ressemblent souvent à un manège qui rebondit dans tout les sens, et où lire est quasiment impossible !

Apres l’effort, rien de tel qu’un bon petit repas à la cocotte sur San Gil.

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