Salento, un lieu d’excursions
Salento, un lieu d’excursions

Salento, un lieu d’excursions

Salento, un lieu d’excursions

Ce samedi 9 avril, une nouvelle aventure s’est offerte à nous! 

Nous avions en tête de nous diriger vers Solanto, et pour se faire, rien de tel que de prendre un bus local, nommé Chivas.

À première vue, on sait tout de suite que le parcours sera bien roots, au vu de l’engin.


Quelques minutes suffisent donc à nous diriger vers les chemins empierrés dans la jungle. 1h30 se passe durant laquelle nous profitons des paysages fantastiques et magiques, jusqu’à ce que…

Le chivas se bloque net à l’arrêt…


Pas de secret, nous savons tout de suite que le temps prévu initialement de 4 heures pour parcourir 50 km, sera bien plus long que prévu!

Une chose est certaine, c’est que depuis que nous sommes parents Matt et moi, nous avons toujours prévu le nécessaire si jamais… surtout de quoi manger pour les enfants.

Il nous aura fallu patienter 2 heures avant de pouvoir se sortir de cette boue sans fin.

Les passagers étions sortis du chivas, les baskets dans la boue…. plutôt les pieds!

Il nous aura fallu 7h30 pour faire 50 km et arrivés à Rio Sucio pour prendre un autre bus durant 3 heures

Il nous reste encore un dernier bus…puis trop tard pour finalement prendre le dernier bus pour Solento!

Du coup, avec 3 autres personnes qui étaient avec nous dès le départ du périple, nous avons fini par prendre un mini van, histoire de diminuer les frais. Encore 1 heure à patienter avant d’atteindre Salento!

Au total : 13h00 de trajet!!

Un voyage est une aventure, qui selon la manière dont nous le regardons peut soit être un interminable périple, soit une expérience. À nous de voir!


Alors, lorsque nous nous plaignons de l’état des routes en France, venez donc vous aventurer ici!

Salento nous voilà! et à nous la vallée del Cocora

Salento fait partie de ces jolis petits villages colorées, construites en bahareque (technique de construction proche du torchis)

Ici, il est question de randonner à travers les palmiers à cire (grands échassiers au tronc dégarni et dont les feuilles se déploient à une quinzaine de mètres du sol).

Pour se rattraper de notre « journée périple » de la veille, rien de tel que d’explorer le monde avec un peu de hauteur : à cheval!

Nous avons donc parcouru le secteur accompagnés d’un guide, durant 3 heures dans ces plantations luxuriantes.

Une première expérience pour matt et les enfants!

Tout le monde a super bien géré son cheval, malgré les difficultés du parcours. Mais quel beau spectacle une fois dans le rio!

Je sais désormais ce que je peux faire avec les enfants et Matt… faire des balades à cheval en famille.

La Jeep Willys

Le deuxième jour, direction la vallée de Cocora, et rien de tel que de partir avec l’icône de la Colombie : La Jeep Willys.

Cette même Jeep militaire avec laquelle les GI’s débarquèrent en 1944 en Normandie. Elle a été inventée par l’armée américaine en 1940 comme « véhicule de reconnaissance léger », et après la Seconde guerre mondiale, l’armée américaine ne savait que faire de son stock de Jeep Willys ( soit 650.000 exemplaires sortis des usines entre 1940 et 1945), Les États Unis ont donc décidé à les vendre à un prix interessant dans les pays en voie de développement, dont la Colombie. 

Les premières Willys débarquèrent à la fin des années 1940, importées par le ministère de la Défense colombien.

Pour convaincre les paysans de ne plus utiliser leurs mules et d’acheter ces véhicules, des démonstrations étaient réalisées sur les parvis des églises. Succès garanti. 

C’est pourquoi, ces jeeps ont récupéré le nom de « mules mécaniques » (mulas mecanicas), en souvenir des mules d’autrefois.

Les palmiers de cire, un autre symbole à Cocora

Ces palmiers sont également le symbole officiel du pays. Ce sont les seuls palmiers qui poussent dans les forêts de brume, principalement entre 2000 et 3000m.

Les paysans ont longtemps utilisés ces palmiers pour en extraire de leur écorce : la cire. 

Ils montaient le long des troncs, pouvant facilement atteindre 60 m de haut, et l’utilisaient essentiellement pour la fabrication artisanale de bougies, ou comme imperméabilisant pour leurs tissus/vêtements.

Malheureusement, avec l’arrivée des colons, ces palmiers ont vite été remplacés par la culture de pomme de terre et de l’élevage de taureaux de combat… ce qui causa une véritable perte de cette espèce, l’empêchant ainsi de se reproduire.

Le développement d’un palmier de cire est long. Il aura besoin que la graine soit mangée par le bétail dans les pâturages, afin d’entamer son processus de germination, au risque d’être brûlée par le soleil.

La graine mettra 2 ans avant de germer, et il faudra encore attendre 8 à 10 ans avant d’observer les premières feuilles.

Sachez qu’à l’âge adulte, soit 130-150 ans, il atteindra 60 mètres de haut, et pourra vivre ainsi durant 250 ans.

Après avoir être menacés d’extinction, ces palmiers de cire sont aujourd’hui protégés par le gouvernement colombien.

Et la vallée de Cocora dans tout ça !

La civilisation Quimbayas cultivaient ces terres, avant l’arrivée des conquistadors. Ces derniers causèrent la perte de ce peuple.

En 1539, il existait 20 000 tribus Quimbayas. 89 ans plus tard, il n’en restait que 69…

Pour rendre hommage à leurs ancêtres les colombiens donnèrent le nom de la fille du dernier chef Quimbayalocal à la vallée : Cocora, que l’on traduit par l’étoile de l’eau…

Une belle manière de mettre en avant l’histoire de ces terres !

Observer et trouver les colibris

Cette randonnée nous aura permis de découvrir les oiseaux les plus rapides : à savoir les colibris ou oiseaux-mouches car ils volent sur place, mais aussi par la vittesse de leur ailes.

Leurs ailes battent à une vitesse folle : en moyenne entre 50 et 60 fois des ailes par seconde. Certaines espèces peuvent atteindre 200 battements seconde!

Ces oiseaux ont la particularité d’avoir un cœur représentant 2,5% de la masse corporelle de l’oiseau, pouvant battre jusqu’à 1200 fois à la minute. 

Pour comparer avec le cœur d’un homme, il pèse 250g en moyenne soit 0,3% de sa masse et bat jusqu’à 250 fois à la minute en cas d’effort intense.

Le colibri mérite vraiment le record de l’oiseau le plus rapide car il peut atteindre 48km/h en moyenne. Une prouesse incroyable, qui fait qu’il nous sera difficile de suivre sa trajectoire!

Ce fut un lieu qui nous aura permis de découvrir des paysages bien différents de ce que nous connaissons. Une belle preuve de la richesse de la nature!

Un commentaire

  1. SAUTIERE

    LES ROUTES DE L’IMPOSSIBLE !!!! Mais quels paysages ! Et comme souvenir, vous me ramenez une JEEP Willys. J’adore. Merci d’avance. Pour les routes périgourdines, ce sera parfait.

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