<span class="vcard">Sylvie et Matthieu</span>
Sylvie et Matthieu
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Curiosités incroyables en Colombie

Curiosités incroyables en Colombie

Les fourmis à gros cul, alias hormigueros

Connues sous le nom de « caviar de Santander », elles sont considérées depuis l’époque des Guanes comme un « mets délicat » dont le goût serait entre la cacahuète et le chocolat, mais pas seulement!

Les grandes fourmis sont considérées comme un aphrodisiaque et sont même un cadeau de mariage traditionnel. 

Dès début avril, la saison de ces petites bêtes commence tout juste! Je vous rassure, ce n’est pas un poisson d’avril!

Au départ, quelques individus commencent à sortir, puis encore un gros orage, comme nous avons pu avoir durant la nuit, et voila que la saison officielle peut commencer (généralement en avril)

Les locaux attendent cette saison avec impatience. 

Ces fourmis de gros calibre, mesurant en moyenne 3 cm de long, sont appelées « hormigas culonas » en espagnol, « fourmis à gros derrière » car leur abdomen particulièrement développé est caractéristique de l’espèce atta laevigata. 

La récolte s’effectue pendant neuf semaines de la saison des pluies, et seules les femelles sont considérées comme comestibles.

Malheureusement, ces grosses fourmis subissent également le changement climatique, car cela modifie les saisons des pluies et le soleil, et provoque un changement sur leur comportement, de sorte qu’elles ne sont généralement pas vues aussi souvent. 

Depuis quelques années, de moins en moins de reines ont été observées qui sortaient pour former de nouvelles fourmilières.

Les experts indiquent que cette espèce pourrait déjà être en danger.

Les paysans de Santander affirment que les fourmis à gros cul sortaient normalement après Pâques, mais depuis, plusieurs facteurs ont changé leur comportement. Ainsi, il est plus rare maintenant de les observer.

« Il y a 20 ans, ces fourmis sortaient 2 et 3 fois par an, à des moments différents, du fait des cycles de pluie et de soleil.

De plus, l’exploitation et la capture constante de reines pourraient les empêcher de former de nouvelles colonies. 

Ces fourmis sont malheureusement devenus un commerce, comme peut l’être les cultures de manioc, de café, de haricots.

Préparation

En temps normal, les fourmis doivent être cuites pour être mangées. Mais, il faudra d’abord les ramasser, leur couper les têtes, les jambes et les ailes. Puis les saler et les frire.

Attention

Interdiction de boire de l’eau dans les deux heures après les avoir mangées au risque d’avoir une douleur d’estomac.

Fique

C’est une fibre naturelle issue des feuilles d’une plante locale, un cactus originaire des régions andines de Colombie.

La fibre transparente, dure, longue et résistante possède d’importants attributs pour la production de ficelle, d’emballages et de textiles.

Préparation : Couper, défibrer, laver  :

Dans un premier temps, coupez la feuille de cactus en deux et séparez l’écorce des feuilles, car la fibre se trouve à l’intérieur.

Il est important de noter que la plante doit avoir un minimum de 15 à 20 feuilles pour poursuivre son processus biologique.

Puis, il est nécessaire d’extraire le jus de cette fibre. Une fois cette opération réalisée, lavez à l’eau de manière abondante pour enlever la couleurs verte d’origine, et obtenir en séchant une couleur blanche.

Comme beaucoup de fibres, il sera nécessaire de la peigner, afin de démêler la fibre.

Selon les besoins, il est possible d’appliquer de la couleur à la fibre avec un colorant spécial pour fique.

La dernière étape consiste à préparer la fibre en la filant, de manière à former un fil continu.

Une fois que cela est fait, il est enfin possible de réaliser le tissage, par un procédé qui permet de verrouiller les fibres de la fibre filée-liée avec les fibres de coton. 

Réalisé dans de grands cadres horizontaux, entre 0,90 à 1,50 m de large, les fils sont alternés horizontalement pour former des chaînes et verticalement pour constituer dès trames, et obtenir ainsi une densité suffisante. 

Il est également possible de tricoter ou crocheter ces fibres selon les envies.

Pour exemple, dans la région de Santander, les semelles des chaussures locales sont toutes faites à partir de fique.

La fique aurait également des propriétés médicinales, en permettant une meilleure circulation du sang et une meilleure décontraction musculaire. 

L’Ayahuasca ou yagé

La communauté Tukanos étaient connue pour pratiquer la Ceremonie de Ayahuasca. 

Cette cérémonie consistait à boire un thé à base d’une plante locale, l’Ayahuasca ou yagé, connue pour ses effets hallucinogènes. 

Un rituel pratiqué par les chamans depuis plus de 2000 ans. 

Cette plante, interdite en France car considérée comme une drogue, a comme surnom « la liane des morts » en quechua, et en nom latin la Banisteriopsis caapi.

Elle se trouve au Pérou, au Brésil, en Bolivie, en Equateur, au Venezuela, au Paraguay ou en Colombie. 

L’ayahuasca a toujours joué et encore aujourd’hui, un rôle central dans la culture d’au moins 70 peuples d’Amazonie.

Presque partout, l’ayahuasca est une plante clandestine. 

On peut distinguer trois catégories de pays :

  • la France et en Russie : strictement interdite.
  • Portugal, Israël et Mexique : ni autorisé ni interdite.
  • Espagne : usage personnel autorisé à condition que la plante ne soit ni partagée ni vendue.
  • Canada, États Unis, Brésil : plante autorisée et régulée dans un cadre religieux.
  • Pérou et Colombie : considérée comme un patrimoine culturel.

Le problème avec cette plante, c’est qu’elle suscite un intérêt grandissant depuis quelques années.

Il faut désormais se rendre dans des endroits peu accessibles, et ratisser toujours plus loin, dans les forêts tropicales vierges.

Cette plante des pouvoirs psychoactifs, mais ne présent pas d’addiction. Il n’y a pas de risque d’overdose.

Utilisation de substances incroyables

La communauté Tukanos savaient utiliser ce que la nature leur offrait, notamment en utilisant les sécrétions vénéneuses de la grenouille Phyllobates terribilis, surnommée à juste titre en anglais la «Golden Poison Frog ». 

Ce poison leur permettant de tuer leurs proies plus facilement, simplement en frottant la pointe de leur flèche sur le dos de l’animal.

A première vue donc, cette petite grenouille ne paraît pas bien dangereuse. Pourtant, elle est connue pour sécréter sous sa peau une toxine particulièrement venimeuse, la batrachotoxine. A son simple contact, cette toxine peut entraîner d’intenses sensations de brûlures et si par malheur, elle pénètre dans le sang, elle peut provoquer une série de spasmes, de convulsions et une paralysie pouvant entraînant la mort. 

Depuis 2004, elle est considérée comme une espèce en danger, du fait de la détérioration de son habitat naturel, de la déforestation massive, des extractions minières, ainsi que les captures illégales.

Le Greta Oto, un papillon, le petit miroir des forêts

Sa particularité est incroyable, car ses ailes sont transparentes.

Cette transparence est due à l’agencement des microstructures composant ses ailes, qui permet une faible absorption et réflexion de la lumière, quel que soit l’angle avec lequel elle vient frapper les ailes. Elle passe donc simplement à travers.

Ici, il est surnommé « espejitos » qui signifie petits miroirs en espagnol, ou Mariposa de cristal, ou encore « Glasswing » qui se traduit par ailes de verre en anglais.

Léa a eut la chance d’en voir un à Jardin, et quelle chance!

L’habit ne fait pas le moine, la nature nous le démontre si bien!

C’est un papillon dangereux, notamment  avec son venin, qui pourrait provoquer par sa piqûre, des douleurs extrêmes pour un adulte, et facilement tuer un enfant ! 

Car oui un papillon peut piquer. Ce comportement est connu chez les frugivores, et serait le fruit de l’évolution.

Chaque individu a mis en place des procédés de survie. Ce papillon, en plus de sa tenue de camouflage, a pris soin de pondre ses œufs sur des plantes tropicales toxiques de la famille des Asteraceae et Boraginaceae(lantana ou le jasmin de nuit (Cestrum) contenant des alcaloïdes puissants. Ainsi, les larves et les chenilles deviennent ainsi toxiques pour leurs prédateurs. 

Les chenilles absorbent des composés chimiques toxiques comme des alcaloïdes, et les stockent de façon durable dans ses tissus. De ce fait, les prédateurs qui l’attaquent lui trouvent un goût désagréable.

Au delà de cette adaptation fantastique, il est le seul être vivant capable de changer sa structure génétique (ADN) lors de sa transformation chenille en papillon.

Pendant ses périodes migratoires, le Greta oto peut parcourir jusqu’à 12 km en une journée.

Il est cependant fragile face aux changements climatiques, et est aujourd’hui menacé d’extinction.

C’est donc une réelle chance que Léa ait pu en voir un sur Jardin. Cela indique donc que l’habitat sur ce secteur est sain.

Le paresseux

Durant notre aventure, nous avons eu l’occasion de découvrir en Amazonie et en Colombie, le paresseux.

Animal à la fois étrange et incompréhensible, je devais en apprendre plus sur le sujet.

Le paresseux se repose en moyenne 14 heures par jour ! Il doit cette lenteur à son régime alimentaire, lui qui se nourrit surtout de feuilles. 

Cet aliment ayant une valeur nutritive faible, il doit en ingurgiter une grande quantité. Ce régime alimentaire fait que le paresseux ne boit jamais, trouvant toute l’eau nécessaire dans les feuilles. 

En revanche, il met énormément de temps à digérer ses repas. Certains aliments mettent ainsi jusqu’à un mois pour parcourir tout le tube digestif de l’animal. En conséquence, le paresseux n’a besoin de descendre au sol que tous les huit jours environ, afin de faire ses besoins.

Il possède un atout important face à ses prédateurs pour les repérer : une vertèbre supplémentaire dans le cou, qui lui permet de tourner la tête à 270°.

Au sol, le paresseux est très mal à l’aise. Handicapé par ses longues griffes, il est contraint de ramper très lentement pour se déplacer, le rendant très vulnérable. En revanche, c’est un très bon nageur ! Il se déplace ainsi trois fois plus vite dans l’eau que sur terre. Il est en plus capable de retenir sa respiration pendant 14 minutes.

La fourrure du paresseux abrite une quantité impressionnante de petites bêtes. On y trouve par exemple des algues vertes, qui prolifèrent dans ses poils humides, et qui lui permettent d’offrir des nutriments qu’il absorbe par la peau. Mais ce n’est pas tout. Le pelage du paresseux est également le lieu de vie d’insectes, comme des papillons et des coléoptères, et d’acariens.

Les frégates

Les chercheurs ont alors découvert une stratégie de déplacement incroyable qui permet aux frégates.

Ils peuvent voler plus de deux mois au-dessus des océans sans jamais avoir besoin de se poser. 

Ces oiseaux ingénieux profitent des courants d’air ascendants et des vents favorables rencontrés dans les eaux tropicales pour minimiser le nombre de battements d’ailes et favoriser le vol plané. Ils arrivent même à  dormir en volant.

Dans le cas où le ciel est dégagé, ces oiseaux n’hésitent pas à monter à de très hautes altitudes (3000 à 4000 mètres) afin de trouver des nuages. Ils entrent dans l’intérieur glacé des cumulus pour bénéficier de puissants courants ascendants. 

Ces oiseaux sont incapables de se poser sur l’eau, ils capturent donc des poissons volants sans arrêter leur déplacement. 

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Les principales communautés en Colombie

Les principales communautés en Colombie

La Colombie est l’un des berceaux de communautés indigènes qui encore aujourd’hui, perpétuent leurs traditions de plusieurs millénaires.

Les indigènes en Colombie représentent 3,5 % de la population, soit environ 1,4 million de personnes en 2005.

87 communautés indigènes différentes, bien que l’organisation nationale des indigènes de Colombie en décompte plutôt 102, dispersées essentiellement dans des zones reculées du pays, comme la Sierra Nevada ou aux abord de la forêt amazonienne. 

Bien qu’elles bénéficient d’un statut à part et jouissent d’une certaine autonomie institutionnelle leur permettant de perpétuer leur culture, l’histoire les a marquée notamment, par le massacre des conquistadors au 16ème siècle, des conflits armés afin de les déposséder de leurs terres sacrées au profit d’un tourisme peu scrupuleux.

Frise chronologique des peuples indigènes en Colombie


Les communautés des Caraïbes

Installes au bord de la mer Caraïbes et de la frontière Vénézuélienne, les Wayuus (appelés aussi Wayus ou Wahiros) représentent à eux seuls 20% de la population totale des indigènes du pays.  

Cette communauté semble avoir été relativement épargnés par l’arrivée de Conquistadors. Mais elle a subi de nombreuses difficultés, telles que des conflits armés et dès périodes de sécheresse extrême, ce qui en fait de nos jours une population très démunie.

Les communautés de la Sierra nevada

Le massif montagneux de la Sierra Nevada de Santa Marta, est encore aujourd’hui le lieu de 4 communautés indigènes, descendants directs des Tayrona, l’une des plus grandes civilisations précolombiennes de la région : les Koguis qui vouent un véritable culte à « Aluna » (Mère Nature), qu’ils considèrent comme un être vivant à part entière, mère de toute l’humanité, les Arhuacos considèrent les montagnes de la Sierra Nevada comme le centre du monde, les Kankuamos-gardiens de la Sierra », très affectés durant la colonisation et les Wiwas vivent en étroite relation avec la nature et sont également très impliqués dans le tourisme.

Malheureusement, ces populations subissent de plein fouet le tourisme de masse.

Les communautés de la Cauca

Le nom des Guambianos viendrait du mot « Guambia », signifiant un sac traditionnel utilisé par les femmes pour transporter leur nécessaire à tisser, car les femmes Guambianos sont reconnues pour exceller dans l’art du tissage. 

Ils excellent dans « la mode » face à celle occidentale, une manière à eux de se démarquer et d’exister.

Les communautés d’Amazonie

Surnommée le « Poumon de la Terre », l’Amazonie est le berceau de nombreuses tribus indigènes, vivant sur ces terres isolées depuis des millénaires. 

Les Tikunas, concentrés autour du Parque Nacional Natural Amacayaco, non loin de la ville de Leticia, descendraient directement des poissons à qui la divinité Yoi aurait décidé d’offrir une vie terrestre. 

Ils ont été victimes durant plusieurs décennies de violence et d’expulsion. D’ailleurs, les croyances chamaniques ont été petit à petit remplacées par des préceptes évangéliques.

Les Uitotos vivent surtout dans le département de Putumayo et au delà de la frontière péruvienne. Ils subiront de plein fouet l’exploitation du caoutchouc et l’arrivée du commerce de masse au début du 20ème siècle, causant en près de 30 ans la disparition de plus de 40.000 indigènes. 

Les Puinaves sont installés au pied des Cerros, et ont malheureusement perdu de nombreux rituels n’ont pas résisté à l’influence évangélique.

Les Tukanos, installés dans la région de Guaviare et de Vaupés, ainsi que sur le territoire brésilien, se distinguent par leur multilinguisme (Un Tukano parle généralement jusqu’à 4 langues différentes). Cette spécificité est due au fait, que traditionnellement, les Tukanos se marient avec un membre d’une autre tribu, qui généralement, parle une autre langue. 

Les Nukak Maku sont l’une des dernières communautés nomades de Colombie. Ils vivent essentiellement au cœur de la forêt amazonienne. Ils sont également capables d’imiter parfaitement les cris des animaux, leur permettant ainsi d’attirer leur proie facilement. 

Ils ont été malheureusement décimés au fur et à mesure des années à cause des maladies, mais également à cause du conflit armé des guerillas.

Les communautés du Choco

Ils sont dispersés principalement entre les régions de Choco, de Risaralda et Caldas, les Embera Chami constituent la troisième plus grande communauté indigène de Colombie. 

Ils s’étendent bien au delà des frontières, au Panama et en Equateur. 

Les Muiscas

C’est un peuple parlant le chibcha qui a autrefois formé la confédération Muisca située dans les hauts plateaux andins de la cordillère orientale en Colombie.

Son territoire était conforme aux départements actuels de Cundinamarca, Boyacá, Santander et Tolima. Aujourd’hui, la population de Muisca a presque disparu avec certaines communautés de descendants présentes dans certaines municipalités près de Bogotá.

Chaque année, en moyenne, 10 à 20 000 personnes indigènes sont enregistrées par les autorités nationales après avoir été contraintes de fuir leurs territoires. Ce nombre pourrait être bien plus important, car de nombreux indigènes n’ont pas accès à l’enregistrement 

Par conséquent, plus de 60 langues autochtones traditionnelles sont toujours parlées sur le territoire colombien.

Différence entre Mayas, Aztèques et Incas

Attention toutefois de bien faire la différence avec les mayas, les aztèques et les incas… dites-vous que ce n’est pas aux mêmes endroits. Voici une carte de répartition de ces populations.


Grandes étapes historiques de l’Amérique du Sud

Pour ceux et celles qui aiment l’histoire et avoir en tête les différentes périodes importantes en Amérique du Sud, voici une carte très explicite.

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Jardin, un espace nature

Jardin, un espace nature

Notre aventure se poursuit vers un lieu qui semble, rien de par son nom, me convenir « Jardin ».

Un espace où le temps s’arrête, et où la nature côtoie chaque personne au quotidien.

Pour y arriver, nous avons pris un bus durant plus de 4 heures. Les trajets sont longs en Colombie, car comme le Pérou, les distances sont plus importantes, et les routes ne sont pas de la même qualité que par chez nous.

De plus, le trajet est une réelle aventure humaine, qui nous permet d’accueillir le temps de quelques minutes, des vendeurs de crèmes en tout genre, de quoi boire ou manger… ainsi que la police pour un contrôle de papiers… enfin seulement pour certains.

Cela est très courant de voir ses passagers supplémentaires durant le trajet. Alors, pas besoin de prévoir de la nourriture dans le bus, tout y est accessible, sans aucun problème!

Située dans la zone du café (appelé el eje cafetero), des maisons colorées se succèdent, mais ne se ressemblent pas…c’est ce qui en fait tout son charme. Jardin a su préserver son âme de village et son art de vivre.

Randonnée la Cascada del Amor

Nous avions le besoin d’explorer un peu plus cette nature si luxuriante. C’est pourquoi, nous avons commencer par monter avec la Garrucha (le téléphérique d’ici). 

Considéré comme l’attraction du village, le téléphérique est un des moyens pour surplomber les plantations de banane plantain. 

Quelques craintes face à cette cabine qui ne semble être tirée que par 3 câbles!! Suspens !

Ce circuit permet de donner un bel aperçu des différents visages de Jardin :

  • les plantations de café, 
  • Les plantations de lulo (narangille en français), 
  • Les plantations de banane, 
  • Les plantations de sucre de canne,
  • Les plantations d’avocat 
  • et les plantations des fincas (café)

À travers une végétation luxuriante, nous pouvions entendre les oiseaux, les principaux propriétaires des lieux.

Cette jolie randonnée nous aura donné l’envie d’en connaître davantage pour le jour suivant.

Direction La Cueva del Esplandor

Nous sommes partis en direction de cette fameuse grotte.

Avant de l’atteindre, il nous aura fallu passer par un début de sentier dans la jungle, et suivre le sentier qui nous a permis de profiter de paysages incroyables.

Arrivés à cette fameuse grotte, le spectacle est incroyable et de toute beauté !  Nous arrivons face à un mur entièrement végétalisé !

Le « mur des désirs » est un tapis vertical de lichens, lianes, mousses et micros-fougères brumisées en continu par des gouttelettes.

La légende raconte, qu’ici même il est possible de dire son souhait auprès de cette falaise, et le vœu se réalisera.

Une fois, dans sa cette grotte, le charme opère car sa particularité, est que cette grotte est traversée par une cascade. 

La nature nous offre tant de belles choses, à nous d’en saisir chaque instant.

Ce fut une randonnée de 17 km avec 600 mètres de dénivelés positifs et 900 mètres de dénivelés négatifs. Mais ce fut surtout, l’occasion de découvrir une végétation luxuriante, fantastique, ainsi que les plantations de bananes et les fincas de café.

Se reconnecter à la nature prend tout son sens ici même.

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Guatapé, un lieu qui colore la vie 

Guatapé, un lieu qui colore la vie 

Nous voulions découvrir un lieu qui vaut tout autant le détour. Direction l’ouest, vers Guatape et voir la Piedra del Penol.

Un lac turquoise et rempli d’histoire

Ce lac est la 3ème plus grande retenue d’eau artificiel de toute la Colombie, et fournit 30% de l’énergie au pays.

Pourquoi donc artificiel? Ce lac aurait été créé suite à la construction d’un barrage sur le Rio Nare.

Qui dit barrage, dit également bouleversement des terres et déplacements de population. Dans les années 1970, 4000 personnes ont été obligées de fuir leur plaine, suite à l’inondation de celle-ci.

Pour se faire une idée, rien de tel que d’aller sur ce lac et de s’en rendre compte par nous-mêmes.

Ce lieu apaisant, fait office de vitrine des personnes les plus riches

Quel contraste avec les pans de montagnes de la ville Medellin!

Le guide nous indique donc avec une certaine fierté que James Rodriguez, l’ex-joueur du Réal Madrid, une idole en Colombie, se fait construire un palace ici même.

Puis vient celle de Pablo Escobar ou ce qui l’en reste, à notre grand étonnement, car nous ne savions pas qu’ici même était son territoire. 

Pour la petite histoire, l’immense villa plantée de palmier s’appelait la Manuela, est à présent une ruine, dévastée tour à tour par l’armée, la CIA, la police colombienne, les pillards à la recherche du trésor du narcotrafiquant…

Tout était très bien conçu, car la maison Manuela était pourvue de tunnels percés dans la colline servant de cachettes, et aurait été réalisée en triple béton, en prévision de représailles, c’était une véritable forteresse…

Les murs font preuve de cette solidité aujourd’hui. Il y aurait même d’après les locaux d’ici, un sous-marin enfoui dans l’eau, qui servait de cachette à Pablo Escobar.

Les propriétés de Pablo Escobar ont été confisquées par l’état colombien. Mais l’ensemble des propriétés voisines appartiennent encore à sa famille…

Triste révélation de constater que l’empire de la drogue reste présent dans ce lieu si beau.

D’après ce que raconte le guide, sur un autre versant de ce lac, non loin de là, il y aurait un autre riche trafiquant de drogue, qui expose fièrement son domaine depuis le haut de la colline.

La drogue a malheureusement bâtie des empires… qui sont encore d’actualité.

Le guide n’hésite pas à expliquer que le trafic de drogue existe toujours en Colombie, bien que 29 ans se soient écoulées depuis la mort de Pablo Escobar. Il a ajouté qu’après la mort d’Escobar, l’Etat colombien avait confisqué une partie de ses biens, tandis que l’autre partie est tombée entre les mains du cartel de Cali.

La Piedra del Peñol

C’est un énorme rocher aux allures arrondies, d’une hauteur de 220 mètres, planté là au milieu du décor : celui d’un paysage turquoise et artificiel.

Il nous faudra gravir plus de 700 marches pour en découvrir le point de vue.

L’origine de ce gros caillou est encore un mystère. Il daterait d’environ 70 millions d’années, et proviendrait d’une météorite ou d’un volcan. Quoiqu’il en soit, plusieurs légendes ont été racontées à son sujet. 

Ce lieu était un lieu sacré par la communauté Tahami. La légende raconte que la faille dans laquelle l’escalier a été et que le diable aurait voulu emporter la pierre et qu’il aurait sa marque suite à son essai infructueux.

Comme toute chose unique, l’homme veut en être le propriétaire, des actes insensés sont représentés ici.

Cet immense rocher se situe plus ou moins à la frontière des municipalités de Guatapé et de El Peñol (d’où ses de deux dénominations). Dans les années 1980, le maire de Guatapé commença à peindre en blanc, le nom de son village, pour indiquer que cette pierre était à ce village, si bien que cela attire l’œil de toutes personnes. 

Ainsi les lettres G et U qui apparaissent sur la face ouest du roche. En réponse, le village opposé El Peñol protesta cet acte territorial. Il ne reste donc à ce jour, que deux lettres G et U en mémoire.

Les Zocalos de Guatape

Zocalos, sont des décorations qui racontent l’histoire du village. Cela aurait commencé dans les années 1920, lorsqu’un artiste du village José Maria Parra aurait commencé à peindre l’extérieur de sa maison. D’autres villageois lui aurait demandé de faire de même sur leurs murs.    

Suite à la construction du barrage, les villageois décidèrent de replacer ailleurs ces fameux « zacolos » afin de ne pas perdre ce beau patrimoine. Ainsi serait né la « Calle del recuerdo », emblème du village !  Puis dans les années 2000, le maire decida de proposer à tous les habitants de décorer leur maison d’un zocalo.

L’origine exacte de cette tradition reste toutefois incertaine, certains disent que c’était pour renforcer les habitations de l’humidité présente, ou contre les balles des enfants lors de leurs jeux. 

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Medellín un lieu pas comme les autres 

Medellín un lieu pas comme les autres 

Notre première journée

Après avoir traversés une partie de la Colombie, nous sommes finalement arrivés à 6h30 du matin à Medellin.

À notre arrivée dans notre logement, ce qui nous a surpris, c’est le nombre de serrures, de grilles, de portes à ouvrir…. Et il en est de même pour les boutiques sur rue, où cette grille fait office de protection!

Seulement ce n’est plus qu’un vestige du passé, d’une époque récente où chacun se barricadait chez soi et craignait pour la vie de sa famille.

Medellin en 2017, était considérée comme la ville la plus dangereuse du monde autrefois.

Aujourd’hui, c’est une ville incroyable, avec ses plus de 2,5 millions d’habitants, car au détour des ruelles, on est surpris de voir cohabiter une ville colorée, dynamique, vivante dans tout les sens du terme, ainsi qu’une ville où l’histoire est marquée sur les vieilles pierres…, ainsi que sur les gens…

Pour se mettre dans l’ambiance doucement, nous avons parcouru le Musée antioquia.

Musée antioquia.

Le Musée d’Antioquia existe comme lieu artistique depuis plus de 100 ans. En 1977, le Musée a changé de nom et devint le Musée d’Art de Medellin, Francisco Antonio Zea. Un an plus tard, Fernando Botero a fait don de ses premières œuvres au Musée et proposa de modifier de nouveau son nom pour devenir le Musée d’Antioquia.

Je vous recommande la visite, car celle-ci vous permettra de voir des œuvres des artistes de la région qui permettront de mieux comprendre la culture « paisa », (Nom donné aux habitants de la région), ainsi que celles de Botéro.

Un oiseau de la Paix contre la violence

À quelques minutes de la Plaza Botero, se sont posés deux oiseaux quasiment identiques sculptés par Botéro. 

L’un est « blessé » et l’autre « rond, fier et vigoureux »…

Voici leur récit :

En juin 1995, lors du marché artisanal, 15 kilos de dynamite ont explosé devant la statue de l’Oiseau de Botero. Un bilan lourd : 30 morts et 200 blessés

La statue de l’Oiseau a été partiellement détruite et Botero a demandé à la municipalité de ne pas « enlever le squelette de la statue, parce que si on l’enlève, on va oublier une fois de plus… »

Il a donc refait une autre statue identique et la placée côte à côte avec l’ancienne, car c’était une façon pour lui d’avoir une certaine victoire face à cet acte terroriste.

Les restes de métal tordu demeurent en signe de rejet de la violence et en hommage aux victimes. 

La nouvelle statue fut appelée « L’Oiseau de Paix » aux côtés de la précédente communément appelée « El pájaro herido” (L’oiseau blessé), pour symboliser la renaissance de la ville et de sa population.

Quelquechose me frappe dans la ville et me montre en pleine face la douleur d’un passé.

Environ 3 600 personnes en Colombie ont subi une amputation en raison du conflit interne, et 26 % des ex-combattants ont été amputés.


Une ville qui nous incite à en connaître plus sur son histoire : direction Museo de Memoria

Deuxième journée, Musée de la mémoire

Il n’existe pas de vérité, il n’y a pas d’histoire complète. Chacun raconte de son point de vue, le rôle qu’elle a joué dans le réseau. Et à l’intersection, les récits sont transformés, enrichis, deviennent plus complexes.

L’exposition Medellin souvenir de violence et de résistance, est le tissu de versions d’une histoire, celle de la violence à Medellin, qui nous a tous touchés de loin ou de près,

Comme toutes les histoires, elle est incomplète, subjective et imparfaite. 

Mais c’est un récit à plusieurs voixcelles des victimes qui ont souffert d’une ou plusieurs formes de violence, celles des assassins parlant avec leurs actes, celles des témoins passifs mais non indifférents, qui racontent ses faits à la troisième personne, celles des acteurs sociaux et politiques qui ont conduit les événements à aller dans un sens ou dans un autre.

Ce musée, est dedié aux victimes du conflit armé qui a submergé la ville, mais aussi la Colombie entière, dans la violence dans les années passées. 

Ce lieu de mémoire, permet de comprendre l’histoire de Medellin, de ses habitants, des événements qui ont marqués la ville : ce côté sombre.

Mais il est aussi l’occasion de montrer de quelle manière la ville essaye de faire table rase du passé, et montrer la transformation de Medellin.

C’est avec une très grande émotion, que nous visitons ce musée avec Léa et Thomas. Les images et les faits sont là… impossible de faire abstraction de tout cela!

Quelques uns des médiateurs dans le musée ont été eux mêmes victimes, et n’hésitent pas à venir vers nous, si nous voulions plus d’informations.

Ce musée permet également de se rendre compte des efforts surhumains entrepris par la municipalité et par les habitants eux-mêmes pour y mettre fin.

Deux exemples de transformations marquantes sont la construction de bibliothèques dernier cri dans les quartiers les plus défavorisés ainsi que le déploiement d’un réseau de transport ultramoderne pour les rapprocher du reste de la ville. 

La maxime du maire est d’ailleurs : « les quartiers les plus pauvres méritent les meilleurs architectes.

Après ce moment fort, il était important pour nous de déconnecter.

Le jardin botanique

Ce parc au nom de Joaquín Antonio Uribe est un lieu d’escapade dans la nature au milieu de la ville. 

On y trouve la Maison des Papillons, le Patio de las azaleas et l’Orquideorama qui est une structure architecturale aménagée pour l’exposition de certaines espèces telles que les orchidées, les broméliacées, les plantes carnivores, les fougères arborescentes, etc.


Se ressourcer avec la nature, cela nous fait tellement de bien.

Direction les lignes du Métro câble

Un voyage se réalise, lorsque nous devenons nous-mêmes des habitants de ce lieu. Du coup, nous voulions traverser les quartiers de la même manière que les locaux : direction le metrocâble.

Véritable enjeu social et environnemental, Medellin a été la première municipalité à exploiter une nouvelle solution de mobilité urbaine en intégrant à son réseau dès 2004, une ligne de transport par câble aérienne. 

Cette nouvelle mobilité urbaine sur le principe du projet « proyecto de Ciudad » a permis de renforcer la cohésion sociale des territoires en reliant des secteurs longtemps isolés.

Le réseau de télécabines s’étend désormais sur 14 kilomètres directement connectés aux différentes lignes du Métro de Medellin par des gares multimodales. 

Chaque année ce sont plus de 220 Millions de personnes qui empruntent le réseau de transport de la ville.

Ce réseau de transport a permis de réduire le taux de criminalité en désenclavant les zones les plus pauvres qui étaient, jusque-là, aux mains des narcotrafiquants. 

Depuis 1995, une politique de reconquête spatiale et de lutte contre la pauvreté, s’exprime par le concept d’« urbanisme social ». 

Cet effort continu a été récompensé en 2013 par le prix de « la ville la plus novatrice », décerné par le Wall Street Journal et deux instituts d’urbanisme, devant New York et Tel Aviv.

Quatre lignes de télécabines permettent de transporter une moyenne de 70 000 passagers par jour.



Le troisième jour, La comuna 13

Accompagnés de notre guide français Ludovic, nous avons parcouru cette étonnante comuna 13, riche d’une histoire qui marquera à jamais la Colombie, pour 120 000 habitants.

Comuna 13 n’a pas toujours été le quartier sûr et merveilleux qu’il est aujourd’hui. Il y a quelques années de cela, cette partie de la ville de Medellín était un chef-lieu du trafic de drogue, où se dessine des visages d’enfants, de familles devenus à jamais des étoiles…

Nombre d’homicides en 1994, 7600 par an et aujourd’hui 394 par an.

Mais de nos jours, ce beau quartier prône fièrement sa libertéà travers le street art et le hip-hop, les habitants racontent l’histoire du quartier légendaire et l’espoir pour l’avenir.

De nombreux graffitis au pied de « L’Escaleras Electricas » (récents depuis seulement 2012), sont incroyables !


Parmi les plus célèbres graffeurs, il y a :

  • Perrograf qui a été à l’initiative du graffiti tour.
  • Takir graffeur francais
  • Cacique nutibara
  • Defos
  • Diez graffiti
  • Nuka
  • Liderazgo
  • Chota13
  • La crespa color (femme)
  • Bicho tdr
  • Dufer

Pour vous aider à vous situer dans l’histoire

Dans les années 1970, la population migra en masse vers les grandes villes pour échapper à la violence dans les campagnes de la Colombie. Les constructions irrégulières se multiplièrent alors à Medellín, notamment dans le quartier de San Javier, l’actuel Comuna 13. À cause de l’insécurité et du chômage, les gangs y prirent très vite de l’ampleur.

Les enlèvements, les extorsions, les homicides, les attaques à la bombe, et le commerce de stupéfiants devinrent le quotidien des habitants de San Javier, ainsi que des conflits sanglants entre l’État et les narcotrafiquants eurent lieu dans ce quartier.

Le conflit colombien était composé de quatre principaux acteurs, divisés en sous-catégories : 

  • les forces armées d’extrême droite (avec par exemple les paramilitaires), 
  • d’extrême gauche (tels les membres des Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia: les FARC), 
  • les narcotrafiquants, 
  • et le gouvernement. 

Le dimanche 6 octobre 2002, l’État colombien lança l’Operación Orión pour lutter contre les cartels, avec des hélicoptères assaillent le quartier et plus de 1000 soldats de l’armée La commune se transforme alors en champ de bataille. Bilan d’après les données de l’état : en 3 jours, de 87 morts, 18 blessés, 350 détenus, mais aussi 95 portés disparus. Après, en réalité, ces chiffres semblent irréels…

Des années plus tard, grâce à l’action de ses habitants, la paix règne finalement à Comuna 13.

Chaque année, les familles des victimes de l’Opération Orión de 2002 s’y rassemblent pour rendre hommage à leurs proches disparus. 

Une autre réalité de cette vie est que depuis les hauteurs de la Comuna 13 domine la zone, dit Escombra, qui est en réalité un cimetière de corps non répertoriés, cachés, une fosse dans laquelle, dans les années 80-90, on a enfoui des centaines de victimes. 

Colline de déchets Moravia

Nous n’avons pas pu la visiter, faute de temps, mais il existe une immense butte de déchets, transformée aujourd’hui à un parc reposant…avec de nombreux projets sociaux.

Cette déchetterie à ciel ouvert, et dont la hauteur avait atteint plus de 30 m de haut,  date d’une époque où la ville balançait tout en vrac et où les plus pauvres tentaient de gagner leur vie en revalorisant ce qui pouvait l’être. C’est en étant sur cette déchèterie, qu’ils ont commencé à y construire leurs maisons, soit plus de 8000 personnes.

Il faut rappeler que Medellin est bâtie dans une vaste cuvette naturelle, dont les versants très pentus sont occupés par les populations les plus pauvres. Encore aujourd’hui, nous avons pu voir des enfants âgés entre 6 et 10 ans travailler…

En moyenne, le salaire moyen à Medellin en Colombie est de 261.54 €. La différence avec le salaire moyen en France est de 88%.

Des milliers d’hectares de favellas (selon le mot utilisé au Brésil) ou de barrios (en espagnol), sont devenus des zones de non-droit, contrôlées par les cartels de la drogue, dont celui de Pablo Escobar, qui fut un des piliers du trafic mondial de la drogue.

Aujourd’hui, pour éviter toute polémique avec des passants, vous n’entendrez jamais aucun guide nommer Pablo Escobar. C’est Voldemort, celui dont on tait le nom pour certain.

Medellin aura été l’un de nos coups de cœur, bien que les conditions de vie des personnes soient inimaginables, il règne ici une volonté de vivre, de colorer la vie, et de ne jamais oublier le passé.

Mis en avant

Parc de Chicamocha

Parc de Chicamocha

Nous sommes partis dans la matinée en direction du parc de Chicamocha.

Ce Canyon traverse les départements de Santander et Boyacá, et s’étend sur plus de 108.000 hectares.

Il est considéré comme le deuxième plus grand canyon du monde, et, est encore plus profond que le Grand Canyon du Colorado.

Ce canyon est en fait, une énorme faille géographique, dont la profondeur maximale est à 2 km, pour une longueur est de 227 km.

Il y a plus de 30 millions d’années, ce lieu était un immense lac. Mais en raison de l’érosion et de divers phénomènes naturels, le lac s’est vidé, laissant en mémoire le canyon de Chicamocha.

Son écosystème est unique, car il présente des zones où l’on trouve un environnement de forêt tropicale sèche et de montagnes épineuses.

Nous avons été impressionnés du téléphérique de 6,3 km qui traverse le canyon. Une attraction à lui tout seul.


Ici, la végétation et les animaux étaient sur leur terrain, et il n’était pas rare de trouver des cougars et des ours paresseux.

Encore une fois, en raison des changements environnementaux, ces animaux et une grande quantité de flore ne sont plus sur ce site. Une biodiversité perdue à jamais, dont notamment des oiseaux, qui sont en danger d’extinction.

Monumento a la santandereanidad.

Sur ce site, quelquechose a attiré notre attention et non des moindres.

Un monument gigantesque aux 36 sculptures, a été réalisé par l’artiste Luis Guillermo Vallejo. De dimensions monumentales de 55 mètres de long sur 22 de large, il représente une feuille de tabac, sur une place aussi petite.

Ce site honore la mémoire des Comuneros, qui furent l’un des premiers groupes insurgés à affronter l’empire espagnol. 

Durant cette journée, les enfants auront pris plaisir à aller dans la piscine du parc. Une piscine face au canyon! Superbe pour les enfants, mais cela me questionne encore une fois de notre impact sur cette terre. J’avoue que cela me dérange un peu… cette main mise humaine sur un territoire aussi nature!!!

Puis, en fin de journée, nous avons pris un taxi-bus pour rejoindre Bucaramanga. Le trajet aura duré 1h30… et j’ai vu toutes les minutes défiler, du fait de la conduite du chauffeur. Étant d’une nature non peureuse, je peux affirmer que ce 1er avril, j’ai vraiment eu peur en voiture!!! A croire que le conducteur faisait une course poursuite…

Quoiqu’il en soit, je me suis promis que dorénavant, je préférai descendre du véhicule, et être au milieu de nul part, plutôt que de continuer….

Ce fut une journée « sympa », mais qui a mon sens ne mérite pas le détour, à moins que l’on apprécie les lieux touristiques…

En voyage, il est essentiel d’écouter son instinct! Je promets de m’y fier beaucoup plus souvent!