Paysages et nature
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Île d’Amantani au bord du lac Titicaca

Île d’Amantani au bord du lac Titicaca

Activité pêche

Avec Ruben,nous sommes partis pêcher vers 8h30 du matin sur le lac Titicaca, de la truite qui peuvent atteindre jusqu’à 14kg et de la perche. Tout le monde s’y est mis, y compris Matt.

L’activité de la pêche est très importante sur le lac, et chaque jour Ruben installe 70 mètres de filets sur lequel est accrochées une roche lourde et une roche volcanique qui flotte pour tendre le filet.

Pureté du lac et activité pêche en alerte.

Malheureusement, le lac souffre d’une pollution chronique au plomb.

L’autre source de pollution provient également des activités « extractivistes » des mines d’or situées à 100 kilomètres en amont, où des milliers de mineurs informels utilisent jusqu’à 15 tonnes de mercure par an pour purifier le métal d’or, des déchets toxiques qui finissent par atterrir dans le Titicaca.

En Bolivie, le président Evo Morales a promis l’investissement de 85 millions de dollars pour assainir le lac du côté bolivien. Cependant, dans les faits rien ne semble être fait, ce qui a agace les paysans locaux.

Depuis des décennies, des scientifiques en partenariat avec les chercheurs boliviens et péruviens, étudient le phénomène et misent sur le totora, un roseau, qui pourrait aussi lui faire retrouver ses couleurs d’antan. 

200 tonnes de déchets quotidiens sont déversées en grande partie dans une rivière qui s’écoule dans le Titicaca.

Le collectif de l’île Amantani

Arrivés sur l’île d’Amantani, les paysages sont à couper le souffle, des cascades incroyables dans un paysage qui semble inhabité. Et pourtant, une fois à quai, nous rencontrons toute la population de cette communauté.

C’est à ce moment là même, que nous avons pris conscience du mot « collectif ».

Toute la communauté, soit plusieurs personnes (hommes et femmes) travaillent ensemble pour réaliser un chemin en pierres de plusieurs dizaines de mètres.

L’entraide est particulièrement importante sur cette île. Nous avons la chance de connaître cela en habitant au Fort, mais en voyant cela, cette communauté donnerait une belle leçon de vie à nous « européens ».

Nous avons pour la plupart, une maison isolée avec cuisine équipée, et du confort plus qu’il n’en faut. Sur cette île, l’électricité est arrivée il y a tout juste 1 an, et la plupart des maisons sont en torchis. Et pourtant, les gens ici ne se plaignent pas et sourient…

Comptons le nombre de fois où nous allumons la lumière sans nous préoccuper de ce que cela représente.

Caractéristiques de l’île

Cette île se caractérise par sa flore avec des plantes arbustives comme la muña, la kantuta, la sauge, la tola et lapatamuña. 

Ici, les communautés travaillent essentiellement la terre avec la culture de la pomme de terre, du maïs, de l’oxalide, du quinoa, de fèves et de petits pois, tout en façonnant un artisanat de textiles et de sculptures sur pierre. 

Parmi ses curiosités, deux miradors dédiés à la Pachamama et à la Pachatata surplombent l’île, d’où l’on peut admirer le lac dans toute son étendue. 

Chaque année, une fête est célébrée en l’honneur de ces deux sites. Pachamama est le lieu où les femmes peuvent aller donner leurs offrandes, et Pachatata est celui des hommes. A la suite de leurs offrandes, tout le monde se réunit au milieu de ces deux sites pour fêtes et danser jusqu’au bout de la nuit.

Ces deux sites révèlent un grand respect pour les communautés locales. A notre tour, nous avons chacun offert de la coca en offrande afin d’exaucer nos vœux.

Des lieux où l’on sent que le temps s’est arrêté et que la nature nous offre ce qu’il y a de plus beau 


La famille Ruben nous a accueillis avec plaisir et nous a fait découvrir l’art de la pêche, de sculpter les pierres, de l’agriculture et du textile.

Autant de compétences que chacun des membres met à profit au sein de la communauté.

A la base, nous ne pensions pas venir sur cette île, car nous voulions faire le canyon de Colca, et nous avons suivi notre instinct en ne le faisant pas. Et quel instinct nous avons eu, car nous avons appris que la route reliant Arequipa – canyon de Colca était fermée suite à un tremblement de terre, causé ces derniers jours….

https://www.mesvaccins.net/web/news/18953-seismes-dans-la-region-d-arequipa-au-perou

Écouter son instinct est primordial dans la vie. C’est ce que les animaux font de mieux, alors pourquoi ne ferions nous pas de même?

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Direction Llachon au bord du lac Titicaca

Direction Llachon au bord du lac Titicaca

Première mission du jour : se faire tester

Notre mission du jour était de se faire tester, et nous avons trouvé un dispensaire dans la banlieue de Puno.

Tests effectués pour nous 4. Nous aurons donc les résultats d’ici 24 à 48 heures.

Le nombre de papiers à remplir en tant qu’étranger est impressionnante. En France, nous ne nous apercevons pas de tout cela avec la carte vitale.

Partir de Puno

Puno est pour nous une ville stratégique pour se rendre vers la Bolivie. En attendant les résultats, nous nous dirigeons vers Llachon sur le Lac Titicaca, car le coté grande ville n’est pas trop notre truc.

Le lac Titicaca, une belle histoire

Le lac Titicaca semble tenir son nom d’un rocher situé sur l’Isla del Sol et appelé Titi Khar’ka, ce qui signifie « Roc du puma » en aymara (langue natale sur le lac). Dans les langues indiennes, Titicaca signifie aussi « chat » ou « chat gris ».

Le lac Titicaca est ainsi un très ancien lieu de civilisation, avec notablement la civilisation de Tianhuanaco qui s’est implantée vers l’an 600 et 1000 de notre ère, et dont les Incas se sont largement inspirés par la suite.

Le lac Titicaca est situé entre la frontière de la Bolivie et du Pérou, à 3810 mètres d’altitude. 

Il s’agit de la plus haute surface navigable du monde, sa superficie est de 8562 km² et compte une quarantaine d’îles.

La température moyenne annuelle de ses eaux varie entre 9°C et 11°C d’octobre à mai ; entre -7°C et -10°C de juin à septembre .

Un des points positifs de ce lieu est qu’en 1978 il fut reconnu comme la Réserve du Lac Titicaca dans le but de conserver sa flore et sa faune sylvestre, ainsi que la beauté de ses paysages. 

Ici 60 variétés d’oiseaux, 14 espèces de poissons natifs du lac et 18 espèces d’amphibiens sont recensés.

Les communautés du lac

Les communautés de Llachon ont conservés leurs coutumes et traditions, et c’est ce qui en fait tout son charme lors de notre balade. Ici, les gens vivent principalement de l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’artisanat.

C’est à partir de là, que nous allons poursuivre notre aventure avec Ruben durant ces deux prochains jours, sur l’ile Amantani.


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Direction Puno

Direction Puno

Voyager en bus de jour.

Arequipa est une ville agréable à vivre, et fait penser aux villes européennes que nous connaissons.

Ce voyage, nous voulions avant tout de l’authentique, du coup, nous avons pris un bus de jour, pour nous amener vers Puno.

Au départ, nous envisagions de faire le canyon de Colca, mais au vu du trajet en bus important soit 6 heures et encore 4 heures, nous avons préféré ne pas le faire.

Voyager c’est aussi apprendre à faire des choix, d’autant plus lorsque l’on voyage avec des enfants.

Le Pérou étant un pays très grand, proportionnellement à la France, il nous aura fallu 8 heures de bus pour arriver à Puno.

Cette aventure nous a permis d’observer des paysages sans aucune trace de l’homme, et pourtant des vigognes (dont la laine peut coûter 3000 € pour un pull au minimum) et des centaines de lamas et alpagas broutaient paisiblement au milieu de nul part.

Ce que j’aime dans la nature, c’est l’observer et apercevoir le temps d’un instant la beauté de la vie.

Difficile à croire et pourtant, durant ces 8 heures, nous sommes passés du stade où la climatisation était notre meilleure amie, à la neige une fois arrivés a 4300 m d’altitude. 

Deux ambiances, et pourtant seulement 300 km les séparent.

Une aventure dans une aventure en période Covid.

De là, une aventure dans une aventure, car l’un de nos prochains objectifs est de passer en Bolivie. Et qui dit Bolivie, dit Test PCR de moins de 72 heures.

Ce matin, ce sera notre première mission, car nous voulons tout tenter pour y arriver, et obtenir les résultats durant notre séjour au lac Titicaca.

Cette partie de notre aventure est très stratégique, car nous devrons combiner l’attente des résultats, notre séjour au lac Titicaca au sein d’une famille d’accueil, notre retour à Puno pour récupérer du wifi et imprimer nos résultats et tenir compte des horaires du bus qui nous emmènerait en Bolivie, en restant dans un délais de moins de 72 heures.

Sûrement stratégique pour nous, mais être aussi près de la Bolivie, nous donne l’envie d’y aller.

Nous vous tiendrons au courant de ce qui sera validé d’ici ces prochaines heures. Bolivie ou autre destination!

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Le Machu Picchu 

Le Machu Picchu 

Une aventure s’est profilée pour nous ce mardi 8 mars au vendredi 11 mars : celle de l’Inca trail.

Un lieu sans internet, coupé du monde, pour être face à soi-même et s’ouvrir aux autres.

Accompagnés de notre guide Gilles, de notre cuisinier Jesus et de 7 autres porteurs, nous partions sur le chemin des Incas, vivre une aventure culturelle, paysagère, sportive et surtout humaine incroyable!!!

4 jours de trek durant lesquels nous sommes allés bout de nous-mêmes. Des journées de marche entre 5 et 7 heures avec plus de 1500 mètres de dénivelés positifs et plus de 1000 mètres négatifs.

Ce trek fut une aventure sportive pour chacun d’entre nous, car il nous a fallu gravir des sommets à plus de 4200 mètres d’altitude avec un sac de 14-15 kg, dormir par moins 5 degrés en tente, sous la pluie, avec un soleil de plomb, des marches à n’en plus finir. 

Léa et Thomas nous ont impressionnés, leur motivation, leur énergie et leur mental sont juste bluffants à nos yeux. Ils méritent tout ce qu’ils ont pu vivre et nous sommes fières de ces deux belles personnes.


Ce fut aussi une aventure culturelle incroyable, car les Incas, tels de grands bâtisseurs nous ont dévoilés leurs plus beaux sites, accessibles uniquement à pieds, et aux sommets des montagnes. 

Les Incas ont été la source de notre aventure, mais ils nous ont apportés bien plus.

Ils nous ont montré l’importance de la nature et le respect que nous devons lui accorder.

Les imaginer construire de véritables sites inaccessibles à flancs de montagnes est inimaginable. 

Au delà de l’aspect physique et culturel, nous nous sommes tous enrichis humainement. 

Parcourir 45 km avec notre guide Gilles et une équipe de 8 porteurs dans ces conditions difficiles et cela par tout temps, nous apprend à nous ouvrir aux autres. Une certaine soif de découvrir un peu de chacune de ces personnes qui rappelons le, travaillent dans des conditions plus que difficiles et périlleuses. 

Toujours aux petits soins pour nous, ils nous ont redonné des forces grâce à leurs repas réalisés avec amour. Oui! Je dis bien avec amour, car bien que cette super équipe parlait le Quechua, ils parlaient avant tout avec leur cœur, et donnaient tout ce qu’ils pouvaient pour que nous soyons bien.

Nous avons tous été émus de les quitter, car les uns comme les autres nous ont aidés à aller au bout de ce chemin. Merci à eux pour leur « tisane du réveil » de 5h00, 6h00 et 3h15 du matin. Sans elles nous n’aurions pas eu l’énergie suffisante.

Un énorme merci à notre guide GIlles francophone, qui a fait preuve de patience face à toutes les questions que nous avions… surtout celles de thomas et de moi-même. Il a pris soin de nous lorsqu’il pleuvait, qu’il faisait très froid, ou bien lorsque l’altitude de 4200 mètres se faisait sentir. 

Une personne que nous serons heureux de revoir en juin prochain lors des grandes Médiévales à Andilly accompagnée de Jesus le cuisinier. 

Et oui! Le monde est si petit, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent, nous serons ravis à notre tour de les accueillir et partager avec eux un peu de nous.

Merci à eux, ce moment de partage restera gravé au fond de nous.

L’Inca Trail s’est aussi une aventure pour mériter le Machu Picchu. Un emblème dans le monde, qui une fois aux portes du Soleil nous aura montré le site avec délicatesse.

Ce trek, il se mérite, et une fois arrivés au Machu Picchu, nous quête était à son comble! A tout ceux et celles amoureux de l’histoire, je vous encourage à découvrir ce lieu.

D’après Thomas, cette journée de découvertes de ce site fut : magique! Surnaturel! Et unique!

Le Machu Picchu se mérite, et nous sommes heureux de l’avoir réalisé en famille. Les enfants auront traversés des instants qui les accompagneront dans leur vie de demain. 

Une fois sur la route de retour dans le train qui mène à Ollantaytambo, nous étions tous à bout de nous-mêmes mais tellement grandis par ce que nous avions vécus.

Partager cette expérience en famille nous a fait grandir, et découvrir l’autre.