<span class="vcard">Sylvie et Matthieu</span>
Sylvie et Matthieu
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Île d’Amantani au bord du lac Titicaca

Île d’Amantani au bord du lac Titicaca

Activité pêche

Avec Ruben,nous sommes partis pêcher vers 8h30 du matin sur le lac Titicaca, de la truite qui peuvent atteindre jusqu’à 14kg et de la perche. Tout le monde s’y est mis, y compris Matt.

L’activité de la pêche est très importante sur le lac, et chaque jour Ruben installe 70 mètres de filets sur lequel est accrochées une roche lourde et une roche volcanique qui flotte pour tendre le filet.

Pureté du lac et activité pêche en alerte.

Malheureusement, le lac souffre d’une pollution chronique au plomb.

L’autre source de pollution provient également des activités « extractivistes » des mines d’or situées à 100 kilomètres en amont, où des milliers de mineurs informels utilisent jusqu’à 15 tonnes de mercure par an pour purifier le métal d’or, des déchets toxiques qui finissent par atterrir dans le Titicaca.

En Bolivie, le président Evo Morales a promis l’investissement de 85 millions de dollars pour assainir le lac du côté bolivien. Cependant, dans les faits rien ne semble être fait, ce qui a agace les paysans locaux.

Depuis des décennies, des scientifiques en partenariat avec les chercheurs boliviens et péruviens, étudient le phénomène et misent sur le totora, un roseau, qui pourrait aussi lui faire retrouver ses couleurs d’antan. 

200 tonnes de déchets quotidiens sont déversées en grande partie dans une rivière qui s’écoule dans le Titicaca.

Le collectif de l’île Amantani

Arrivés sur l’île d’Amantani, les paysages sont à couper le souffle, des cascades incroyables dans un paysage qui semble inhabité. Et pourtant, une fois à quai, nous rencontrons toute la population de cette communauté.

C’est à ce moment là même, que nous avons pris conscience du mot « collectif ».

Toute la communauté, soit plusieurs personnes (hommes et femmes) travaillent ensemble pour réaliser un chemin en pierres de plusieurs dizaines de mètres.

L’entraide est particulièrement importante sur cette île. Nous avons la chance de connaître cela en habitant au Fort, mais en voyant cela, cette communauté donnerait une belle leçon de vie à nous « européens ».

Nous avons pour la plupart, une maison isolée avec cuisine équipée, et du confort plus qu’il n’en faut. Sur cette île, l’électricité est arrivée il y a tout juste 1 an, et la plupart des maisons sont en torchis. Et pourtant, les gens ici ne se plaignent pas et sourient…

Comptons le nombre de fois où nous allumons la lumière sans nous préoccuper de ce que cela représente.

Caractéristiques de l’île

Cette île se caractérise par sa flore avec des plantes arbustives comme la muña, la kantuta, la sauge, la tola et lapatamuña. 

Ici, les communautés travaillent essentiellement la terre avec la culture de la pomme de terre, du maïs, de l’oxalide, du quinoa, de fèves et de petits pois, tout en façonnant un artisanat de textiles et de sculptures sur pierre. 

Parmi ses curiosités, deux miradors dédiés à la Pachamama et à la Pachatata surplombent l’île, d’où l’on peut admirer le lac dans toute son étendue. 

Chaque année, une fête est célébrée en l’honneur de ces deux sites. Pachamama est le lieu où les femmes peuvent aller donner leurs offrandes, et Pachatata est celui des hommes. A la suite de leurs offrandes, tout le monde se réunit au milieu de ces deux sites pour fêtes et danser jusqu’au bout de la nuit.

Ces deux sites révèlent un grand respect pour les communautés locales. A notre tour, nous avons chacun offert de la coca en offrande afin d’exaucer nos vœux.

Des lieux où l’on sent que le temps s’est arrêté et que la nature nous offre ce qu’il y a de plus beau 


La famille Ruben nous a accueillis avec plaisir et nous a fait découvrir l’art de la pêche, de sculpter les pierres, de l’agriculture et du textile.

Autant de compétences que chacun des membres met à profit au sein de la communauté.

A la base, nous ne pensions pas venir sur cette île, car nous voulions faire le canyon de Colca, et nous avons suivi notre instinct en ne le faisant pas. Et quel instinct nous avons eu, car nous avons appris que la route reliant Arequipa – canyon de Colca était fermée suite à un tremblement de terre, causé ces derniers jours….

https://www.mesvaccins.net/web/news/18953-seismes-dans-la-region-d-arequipa-au-perou

Écouter son instinct est primordial dans la vie. C’est ce que les animaux font de mieux, alors pourquoi ne ferions nous pas de même?

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Direction Llachon au bord du lac Titicaca

Direction Llachon au bord du lac Titicaca

Première mission du jour : se faire tester

Notre mission du jour était de se faire tester, et nous avons trouvé un dispensaire dans la banlieue de Puno.

Tests effectués pour nous 4. Nous aurons donc les résultats d’ici 24 à 48 heures.

Le nombre de papiers à remplir en tant qu’étranger est impressionnante. En France, nous ne nous apercevons pas de tout cela avec la carte vitale.

Partir de Puno

Puno est pour nous une ville stratégique pour se rendre vers la Bolivie. En attendant les résultats, nous nous dirigeons vers Llachon sur le Lac Titicaca, car le coté grande ville n’est pas trop notre truc.

Le lac Titicaca, une belle histoire

Le lac Titicaca semble tenir son nom d’un rocher situé sur l’Isla del Sol et appelé Titi Khar’ka, ce qui signifie « Roc du puma » en aymara (langue natale sur le lac). Dans les langues indiennes, Titicaca signifie aussi « chat » ou « chat gris ».

Le lac Titicaca est ainsi un très ancien lieu de civilisation, avec notablement la civilisation de Tianhuanaco qui s’est implantée vers l’an 600 et 1000 de notre ère, et dont les Incas se sont largement inspirés par la suite.

Le lac Titicaca est situé entre la frontière de la Bolivie et du Pérou, à 3810 mètres d’altitude. 

Il s’agit de la plus haute surface navigable du monde, sa superficie est de 8562 km² et compte une quarantaine d’îles.

La température moyenne annuelle de ses eaux varie entre 9°C et 11°C d’octobre à mai ; entre -7°C et -10°C de juin à septembre .

Un des points positifs de ce lieu est qu’en 1978 il fut reconnu comme la Réserve du Lac Titicaca dans le but de conserver sa flore et sa faune sylvestre, ainsi que la beauté de ses paysages. 

Ici 60 variétés d’oiseaux, 14 espèces de poissons natifs du lac et 18 espèces d’amphibiens sont recensés.

Les communautés du lac

Les communautés de Llachon ont conservés leurs coutumes et traditions, et c’est ce qui en fait tout son charme lors de notre balade. Ici, les gens vivent principalement de l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’artisanat.

C’est à partir de là, que nous allons poursuivre notre aventure avec Ruben durant ces deux prochains jours, sur l’ile Amantani.


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Covid en voyage

Covid en voyage

Voyager en pleine période Covid fait réfléchir, d’autant plus lorsque l’on s’aperçoit que la gestion du virus est bel et bien différente dans le monde.

Au Pérou

Pour donner un exemple concret, nous avons logé chez la famille d’accueil Yvonne à Cuzco, dont les trois enfants ont fait l’école en ligne… et cela depuis plus de 2 ans. Depuis seulement ce mardi 15 mars, les jeunes ont pu retourner physiquement en cours.

Oui! 2 ans que ces jeunes ne retrouvent pas leurs copains à l’école, 2 ans durant lesquelles leur chambre s’est transformée en classe, 2 ans que les activités se font pour la plupart à la maison!

Je pense à Léa et Thomas qui eux aussi ont connu ce type de cours en ligne… mais pas aussi longtemps! 

Pour autant, n’avons nous pas senti en France ce sentiment de ne pas avoir de liberté??

J’avoue que lorsque je vois comment se passe le Covid ailleurs, cela m’amène encore plus à réfléchir sur la chance que nous avons.

Certes, ce serait génial si le Covid n’était plus là! Mais j’ai une pensée particulière à tout ces enfants qui ont été privé de cette jeunesse insouciante!

Un des gros avantages que nous vivons à travers cette pandémie, est que le tourisme n’est pas encore en pleine activité, ce qui fait que beaucoup de choses sont possibles, et cela même à la dernière minute. 

Par exemple, pour réaliser le trek de l’inca Matchu Pitchu », il fallait prévoir au moins 7 mois à l’avance en temps normal. 

En pleine période, le Matchu Picchu comptait 2000 à 3000 visiteurs par jour. Lorsque nous l’avions fait, ce nombre était divisé par 3.

Nous concernant, nous avons organisé ce trek à la dernière minute, soit 4 jours avant.

Les rues, les musées, les treks sont encore plus appréciés par toute la famille, car oui, il n’y a personne. Et quelle chance pour nous.

Au Pérou, 58% des personnes sont vaccinées, et les gestes barrières sont très respectés à l’extérieur. Par exemple, ici, il nous arrivait souvent de devoir mettre deux masques, et voir même une visière pour certains bus.

Encore une fois, en France, je pense que nous ne devrions pas nous plaindre…

Je n’ose imaginer toutes ces personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté et qui ont été frappées de plein fouet de la pandémie. Ces bidonvilles créés ces derniers décennies, causés par la crainte des mouvements terroristes vivent avec rien.

En moyenne, le salaire moyen à Lima est de 433.78 €. La différence avec le salaire moyen en France est de 80%. 

En moyenne, le salaire moyen à Cuzco est de 261.68 €.

En moyenne, le salaire moyen à Arequipa est de 656.69 €

Thomas et Léa se rendent compte de la chance qu’ils ont, mais surtout du fait qu’il sera d’autant plus nécessaire d’apprendre à partager.

En Colombie

Des mesures strictes

Durant cette période de Covid, la Colombie a subi de plein fouet la crise Covid, et a été dans l’obligation de mettre en place des mesures de confinement strict. Si bien que la Colombie a pu rouvrir ses frontières aériennes aux touristes que depuis fin 2020.

Pandémie et violence 

Par ailleurs, la violence faisant partie du paysage politique de la Colombie depuis plusieurs décennies, la question de la pandémie a du donc se poser autrement. 

Des milliers de paysans ont été confrontés par une double préoccupation : la pandémie et les organisations armées.

Par exemple, la région du Catatumbo colombien, située à la frontière avec le Venezuela, des conflits armés ont eu lieux, affectant l’écosystème, dont l’habitat de 200 000 habitants.

Le temps de cette pause pour une bonne partie de la planète, n’a fait qu’exacerber les différences de pouvoir entre les pays et aura probablement les effets contraires. 

800 militants des droits à la personne ont été tués depuis l’accord de paix en 2016, dont 71 depuis janvier 2020.

Conséquences pour les indigènes

De plus, cette épidémie a réactivé nombre de blessures historiques, souvenirs dramatiques d’épidémies dévastatrices, qui ont jalonné les différentes vagues de colonisation dans la région. 

Au 16ème et 17ème siècles, du fait des épidémies de variole ou de rougeole introduites par les Européens, 80 à 90% de la population autochtone a disparu.

Avec cette pandémie, ce sont les 115 peuples amérindiens de Colombie qui ont été et sont encore potentiellement confrontés à la maladie simultanément, où qu’ils se trouvent.

Ces tribus conscientes de ce qui est arrivé à leurs ancêtres et à la demande du gouvernement, ces populations se sont tournées vers la forêt pour tenter de se défendre, de s’éloigner des villes, du fait de leur vulnérabilité passée.

Quand je pense, que nous avons tous le droit à la santé en France, je me pose la question pourquoi nous et pas d’autres continents?

Je vous laisse réfléchir sur ce sujet complexe, et qui pour autant à des conséquences autre qu’économiques…

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Les différentes civilisations au Pérou

Les différentes civilisations au Pérou

Si vous êtes comme nous, et que vous êtes perdus entre les Mayas, les Aztèques et les Incas, voici un petit récapitulatif de tout ça.

Les Mayas étaient organisés en cités États indépendantes, gouvernées par des familles nobles. Leurs plus grandes cités étaient Tikal et Calakmul (3e – 9e siècle), puis Chichén Itzá (10e siècle – 11e siècle) et Uxmal (10e siècle – 13e siècle).

Les Aztèques avaient construit leur capitale, Tenochtitlan (14e – 16e siècle), à l’emplacement de l’actuelle Mexico. C’était l’une des plus grandes villes du monde, avec plus de 200 000 habitants.

Les Incas vivaient le long de la cordillère des Andes (chaîne de montagnes longeant la côte ouest de l’Amérique du Sud). L’empire inca (13e – 16e siècle) avait pour capitale Cuzco, située au sud. Au 16e siècle, Quito devint la capitale du nord de l’empire.

Dans notre cas, nous nous sommes particulièrement intéressés à la culture Inca du fait de notre voyage.

La civilisation Inca.

La civilisation inca connut son apogée au 15e siècle. Bien que ni l’écriture, ni le fer ni la roue existaient dans cette civilisation, les incas régnaient sur un véritable état monarchique.


Les Incas vouaient un culte au Soleil. Des temples lui étaient consacrés. L’empereur, appelé « Inca », était considéré comme le fils du Soleil.

La civilisation de Caral de 3000 à 1800 av. JC, fait partie des plus anciennes civilisations d’Amérique connues à ce jour. La majorité de la civilisation était établie sur la côte nord péruvienne, à 200 kilomètres de Lima.

La culture Chavín de 1000 à 200 av. JC, prend la suite et marque le début du travail du bronze et de l’or en Amérique du Sud.

La culture Paracas de -800 à 200 ap. JC, était établie sur la presqu’île de Paras, sur la côte péruvienne.

La culture Mochica ou Mocche de100 à 700 ap. JC, s’est établie le long de la côte nord du Pérou. Mais une succession de tremblements de terre et de crues catastrophiques dues au phénomène d’El Niño auraient causé la perte de cette civilisation. La civilisation Mochica serait à l’initiative des sociétés hiérarchisées comme celle des Incas.

La culture Nazca de -200 à 600 ap. JC, faisait partie de la culture pré-incaïque, c’est-à-dire qui précède la culture Inca, et été installée en bordure de la région semi-désertique située entre la Cordillère des Andes et l’océan Pacifique, l’actuel désert de Nazca.

La culture Huari ou Wari de 700 à 1200 ap. JC, M s’est appropriée les terres Mochica, étendant son territoire sur toute la côte péruvienne jusqu’aux hauts plateaux au centre du Pérou. Ce fût une civilisation de grands bâtisseurs, construisant un important système de terrasses pour augmenter la productivité agricole dans les régions montagneuses, ainsi que de nombreuses routes que les Incas emprunteront plus tard…

La culture Chimú de 1000 à 1470 ap. JC était établie sur la côte nord du Pérou.

Ces terres ont été conquises par l’empereur inca Tupac Inca vers l’an 1470, marquant le déclin de la civilisation au profit de la civilisation Inca…

L’origine des incas.

La civilisation Inca et ses ingéniosités architecturales ont captivé le monde alors que finalement cette civilisation ne représente qu’une petite partie de l’histoire du Pérou, soit une centaine d’années…

Les débuts de l’histoire inca.

La civilisation Inca naît au début du XVe siècle, vers 1400, dans la région de Cusco, puis se développe peu à peu sur les côtes péruviennes et la cordillère des Andes.

Selon les légendes, les Incas proviennent des rives du lac Titicaca, avec la naissance de Manco Capac et sa sœur qui seraient sortis de l’écume du lac Titicaca, et auraient migré vers le nord en se ralliant avec quelques communautés quechuas pour prendre le contrôle de Cusco et sa région.

Lorsque l’Empire Inca est à son apogée, ses territoires s’étendent du sud de la Colombie jusqu’au Nord de l’Argentine et du Chili, comprenant au passage l’Equateur, l’intégralité du Pérou et l’ouest de la Bolivie.

Si toutes les routes mènent à Rome en Italie, le dicton est également valable au Pérou, où toutes les routes mènent à Cusco. 

Littéralement « nombril du monde » en langue quechua, Cusco (ou Cuzco), a été la capitale de l’Empire Inca dès les débuts de la civilisation.

L’Empire Inca est aussi connue sous le nom de Tahuantinsuyo, qui signifie « pays des quatre régions » en quechua. Les quatre régions découpaient le Pérou de la manière suivante :

Le déclin de l’empire Inca.

Il est difficile d’imaginer qu’un empire aussi grand et organisé, ait pu être anéanti par seulement moins de 200 espagnols, alors que les Inca étaient plusieurs millions. 


Les incas n’ont opposé que très peu de résistance aux conquistadores, car ils les  considéraient comme des êtres surhumains, avec leurs armes à feu, armures et chevaux.

Les Incas furent vaincus par Francisco Pizarro (1475-1541) et ses conquistadores en 1532-1533. Cette victoire fut possible car l’empire inca était affaibli par une lutte qui opposait depuis 1529 les deux frères Huáscar et Atahualpa, tous deux prétendants au pouvoir impérial. 

La guerre, les maladies apportées d’Europe et les travaux forcés imposés par les Espagnols décimèrent la plupart des Incas en moins de 200 ans.

Les incas proches de la nature.

Les Incas vénéraient trois animaux, symboles que l’on retrouve sur de nombreux éléments.

Le serpent symbolise la sagesse du monde intérieur, ainsi que le début de la vie puisqu’il provient du monde souterrain.

Le puma symbolise la pachamama, la force de la nature et de la Terre. D’ailleurs, la ville de Cusco aurait été bâtie suivant une forme de puma.

Le condor symbolise le monde d’en-haut, l’esprit, et était l’oiseau sacré des Incas, le messager du ciel et de la terre. Le condor avait pour mission de transporter les âmes des défunts jusqu’au ciel. De nombreuses cités Incas, comme celle du Machu Picchu, sont construites en forme de condor.

Les sacrifices humains

Les Incas pratiquaient les sacrifices humains, mais uniquement lors de grands événements tragiques (maladies, catastrophes naturelles), afin d’apaiser les dieux. Ainsi, lors des tremblements de terre qui étaient et sont encore d’actualité au Pérou, des enfants étaient enterrés vivants, ou sacrifiés.

L’Eldorado, un mythe, une légende?


Le mythe de l’Eldorado est évoqué en Amérique du Sud car d’après les histoires, les cités seraient construites en or. Cette légende a attiré au 16e siècle, suite aux récits des conquistadores, de nombreux explorateurs.

Ces récits sont aussi à l’origine de l’expression française « c’est le Pérou ».

Que sont devenus les incas aujourd’hui ?

Les descendants des Incas vivent actuellement en Équateur, au Pérou et en Bolivie. Les descendants des Aztèques vivent au Mexique.

On estime que le Mexique est indien à 10-12 %, le Guatemala à 60 %, le Pérou et l’Équateur à 40 % et la Bolivie à plus de 60 %.

Chaque année, les Péruviens célèbrent le Dieu Soleil lors du solstice d’hiver, le 24 Juin. C’est un des événements les plus importants dans le calendrier inca puisqu’il marque le début d’une nouvelle année, et serait le second festival d’Amérique latine le plus important.

C’est à Cusco que des milliers de personnes venant de tout le pays se rassemblent pour revivre le passé Inca. Bien que la colonisation espagnole, cette fête « Inti Raymi » fut interdite.

Les traditions auront toujours une forte place!

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Légendes au Pérou

Légendes au Pérou

Les taureaux de Pucará

Les taureaux de Pucará, sont un véritable symbole pour les andins, car ils représentent l’union des énergies négatives et positives, qui garantissent bonheur et protection pour les habitants de la maison, mais aussi fertilité.

Ce sont des sculptures en céramique placées sur le toit de leur maison.

Pour son élaboration, les artisans comptent sur un savoir-faire qui s’est transmis de génération en génération.

Le premier spécimen aurait été conçu près de Puno dans le Sud du Pérou. L’origine de ces taureaux serait la suivante :

Une saison de sécheresse sévère aurait inquiété les habitants, car l’eau devenait rare. Un habitant décida de livrer un taureau en offrande au dieu Pachakamaq, et monta avec l’animal jusqu’au rocher de Pucará. Mais la bête résista si bien que l’une de ses cornes toucha un rocher, et l’eau commença à couleur suffisamment pour que la ville ne souffre plus de la sécheresse.

En 2018, le ministère péruvien de la Culture a déclaré le taureau de Pucará « Patrimoine Culturel National ».

Vilcabamba, le dernier refuge des Incas. 

Lorsque nous faisions le trek des Incas avec notre guide Gilles, thomas eut l’envie de partager un peu de son imagination pour son livre Samoth. En écoutant la suite de son récit, Thomas nous décrivait un dernier refuge, celui de son Pays fantastique. Gilles rebondit sur cela, en précisant que l’histoire de Thomas était similaire à celle de Vilcabamba, le dernier refuge des Incas.

Coïncidence, ou peut-être magie, cela nous démontre que l’imagination rend les choses possibles.

En voici son récit.

À l’ombre des Andes, cachée sous la végétation luxuriante de la forêt amazonienne, dans la province de La Convencion à Cusco, se cache l’un des plus incroyables trésors secrets du Pérou. Vilcabamba était le dernier refuge des Incas, connue également sous le nom de «Cité perdue des Incas», avant la destruction de leur empire par les Espagnols. 

Son emplacement était un mystère pendant des centaines d’années et avait été clairement identifié il y a seulement quelques décennies, en 1964 par l’explorateur américain Gene Savoy, soit 53 ans après la découverte du Machu Picchu en 1911.

Après l’invasion espagnole, les derniers rebelles incas se sont réfugiés à Vilcabamba (jungle sauvage de Cusco) entre 1536 et 1573, où ils ont établi leur dernier refuge, car la jungle en faisait un site inaccessible pour les espagnols, bien qu’ils en connaissaient son emplacement.

Les derniers incas ayant régné à Vilcabamba étaient :  Manco Inca, Túpac Sayri, Titu Cusi et Tupac Amaru I.

La forêt amazonienne a caché les bâtiments de Vilcabamba pendant des siècles jusqu’à sa découverte

Les espagnols ont imaginé qu’une grande richesse d’or et d’argent aurait été emportée à Vilcabamba, mais les recherches n’ont rien donné, si ce n’est, que 500 ans auparavant, ce territoire était celui de la culture pré-Inca ‘Wari’ et que les Incas d’en était servi.

Au total, les vestiges d’environ 60 bâtiments et près de 300 maisons recouvertes de mousse, de lichen, de vignes ont été découverts dans une dense végétation de jungle.

Comme j’ai pu le dire à Thomas, il reste encore plein de trésors à trouver sur cette terre.

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Direction Puno

Direction Puno

Voyager en bus de jour.

Arequipa est une ville agréable à vivre, et fait penser aux villes européennes que nous connaissons.

Ce voyage, nous voulions avant tout de l’authentique, du coup, nous avons pris un bus de jour, pour nous amener vers Puno.

Au départ, nous envisagions de faire le canyon de Colca, mais au vu du trajet en bus important soit 6 heures et encore 4 heures, nous avons préféré ne pas le faire.

Voyager c’est aussi apprendre à faire des choix, d’autant plus lorsque l’on voyage avec des enfants.

Le Pérou étant un pays très grand, proportionnellement à la France, il nous aura fallu 8 heures de bus pour arriver à Puno.

Cette aventure nous a permis d’observer des paysages sans aucune trace de l’homme, et pourtant des vigognes (dont la laine peut coûter 3000 € pour un pull au minimum) et des centaines de lamas et alpagas broutaient paisiblement au milieu de nul part.

Ce que j’aime dans la nature, c’est l’observer et apercevoir le temps d’un instant la beauté de la vie.

Difficile à croire et pourtant, durant ces 8 heures, nous sommes passés du stade où la climatisation était notre meilleure amie, à la neige une fois arrivés a 4300 m d’altitude. 

Deux ambiances, et pourtant seulement 300 km les séparent.

Une aventure dans une aventure en période Covid.

De là, une aventure dans une aventure, car l’un de nos prochains objectifs est de passer en Bolivie. Et qui dit Bolivie, dit Test PCR de moins de 72 heures.

Ce matin, ce sera notre première mission, car nous voulons tout tenter pour y arriver, et obtenir les résultats durant notre séjour au lac Titicaca.

Cette partie de notre aventure est très stratégique, car nous devrons combiner l’attente des résultats, notre séjour au lac Titicaca au sein d’une famille d’accueil, notre retour à Puno pour récupérer du wifi et imprimer nos résultats et tenir compte des horaires du bus qui nous emmènerait en Bolivie, en restant dans un délais de moins de 72 heures.

Sûrement stratégique pour nous, mais être aussi près de la Bolivie, nous donne l’envie d’y aller.

Nous vous tiendrons au courant de ce qui sera validé d’ici ces prochaines heures. Bolivie ou autre destination!

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Les recettes typiques du Pérou

Les recettes typiques du Pérou

Les cuy, un mets de choix

Elève des cochons d’Inde et mange à ta faim , dit un dicton Inca.

Ici, le cochon d’Inde, ou Cuy comme on le nomme au Pérou en référence à son couinement, domestiqué il y a près de cinq mille ans, est considéré comme un repas de choix. Il est d’ailleurs quasiment toujours réservé au menu des jours de fête dans les Andes.

Les Péruviens consomment 22 millions de cuy par an.

La chair du cochon d’Inde contient davantage de protéines et moins de graisse que celle du poulet ou du porc. Le goût du cuy rappelle celui du lapin. Cuisiné en ragoût, frit, ou rôti, un cuy peut nourrir une famille de 4 personnes.

Pan wawa : le pain de la fiesta de los muertos

Ici au Pérou, les gens sont chrétiens et pratiquants. La fête des morts, comme dans le dessin animé « Coco » est très appréciée, en honorant la mémoire des morts en leur apportant des offrandes.

La friandise typique lors de cette fête est un pain brioché sucré, avec de la cannelle, du clou de girofle, de l’anis et des graines de sésame.  Appelée « la Tanta Wawa », qui en « aymara »= t’anta = pain et wawa = enfant. Sa forme la plus courante est un bébé, ou bien des lamas, animaux typiques d’ici.

Chaque année, des concours sont organisés à travers le pays, particulièrement au sud du Pérou, pour confectionner la plus grande tanta wawa, pouvant aller jusqu’à 22 mètres!

Voici donc la recette, même si la fête des morts n’est pas encore maintenant.

  • 1kg de farine blanche 
  • 4 œufs
  • 260g de sucre
  • 10g de sel
  • 4g de cannelle
  • 50g de lait en poudre
  • 200g de beurre
  • 300ml d’eau avec un peu de vanille, camomille, fenouil, anis, verveine
  • 6g de levure

Étape 1 : placez la farine, les œufs, le sucre, le sel, la cannelle, le lait, la levure et l’eau avec les herbes, dans un bol, et mélangez le tout jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

Étape 3 : réalisez une boule et couvrez la d’un linge en la laissant comme cela 20 minutes.

Placer la pâte sur la table et en faire une boule

Étape 4 : séparez la boule en deux portions identiques et couvrez les d’un linge en la laissant comme cela 10 minutes.

Étape 6 : réalisez la forme de votre choix et placez au four à 180 degrés pendant 30 minutes.

Les humitas et tamales.

Ce plat à partir de maïs, est très facile de s’en procurer au Pérou, bien que la recette soit très longue à préparer,car il est nécessaire de choisir ses épis de maïs crus très tendres, qui viennent d’être ramassées (de février à avril)

Puis les épis de maïs crus sont râpés, et mélangés avec des oignions, de l’ail et des poivrons rouges dans une marmite, afin de former une mixture qui sera disposée dans les feuilles des épis de maïs.

Quant aux tamales, la différence réside dans l’ajout de viande de vache dans la texture de maïs. C’est une nourriture excellente, nutritive et économique ici.

Boisson fermentée

La chicha = « ak’a » en quechua, est une boisson préparée à base de maïs, d’arachide auxquels on ajoute des fruits. La fermentation dure de quelques jours à deux mois. La chicha peut alors être très douce et peu alcoolisée ou très forte suivant le temps de fermentation.

Appelée chica massato, celle-ci avait besoin autrefois d’être mastiquée, afin d’accélérer le processus de fermentation. Si bien que cracher dans la préparation de la chicha était tout à fait normal. 

Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de mastiquer ou de cracher!

Le terme « chicha » définit également des boissons réalisées à partir des mêmes végétaux, mais non fermentés. Une autre variété de chicha, la chicha morada, est préparée à base de maïs violet foncé. C’est alors un jus de fruits servi froid ou chaud au restaurant ou lors des fêtes avec des morceaux d’ananas, du jus de citron, de la cannelle et du clou de girofle. 

La légende incas dit que des épis de maïs entreposés pour les laisser sécher, auraient subis une inondation. Ces épis auraient donc fermentés. Les Incas refusèrent de gâcher cette nourriture et auraient finalement apprécié son goût.

Recette pour la « Chicha Morada »

Étape 1 : faites bouillir le maïs violet avec de la cannelle et des clous de girofle pour que les grains se ramollissent.

Étape 2 : recueillez le liquide à l’aide d’une passoire et donnez les grains aux animaux.

Étape 3 : laissez refroidir ajoutez du sucre de canne selon les goûts.

La Muña où le « maté de muña » 

Préparé avec les feuilles d’un arbuste qui peut mesurer jusqu’à 1,20 m de hauteur et qui pousse à partir de 2.700 m d’altitude, c’est une infusion excellent pour soulager tous les troubles digestifs, respiratoires et le vertige. 

Nous avons découvert cette tisane lors de notre atelier textile au sein de la communauté de Chinchero. Effet garanti y compris pour Léa et Thomas. 

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Direction Arequipa

Direction Arequipa

Nous sommes restés une journée de plus à Cusco dans notre famille d’accueil au grand cœur « Yvonne », pour se reposer de nos derniers jours intenses de trek.

Au moment de se dire au revoir, l’émotion était présente aussi bien pour la famille d’Yvonne que pour nous. Car oui! Voyager c’est aussi cela, découvrir d’autres personnes avec qui nous partageons des moments forts de notre vie. Nous sommes heureux d’avoir rencontrés de si belles personnes, donnant tout ce qu’elles peuvent pour nous aider.

Notre porte sera grande ouverte à la famille Yvonne et nous ferons tout pour continuer cette belle relation, même à distance et bien sûr en espagnol.

Puis vers 20h30, nous sommes partis en direction de Arequipa pour continuer de vivre notre aventure. Pour cela, nous avons pris un bus de nuit, afin d’éviter 10 heures de trajet en pleine journée et perdre des instants précieux.

Quelques réveils pendant la nuit, mais rien de bien méchant, car ce type de transport est très courant au Pérou.

Montrer la vraie vie à Léa et Thomas, c’est avant tout cela notre mission de vie.

Arrivés vers 7h00 à Arequipa, nous voilà prêts pour découvrir d’autres paysages et d’autres personnes.

Visite du Museo Santuarios Andinos

Nous avons commencé par une visite au Museo Santuarios Andinos, qui nous permet de voir la momie inca « Juanita ».

C’est l’une des momies les mieux conservées au monde, découverte le 8 septembre 1995 à 6 300 mètres d’altitude par un archéologue américain et un guide péruvien, après avoir réposé 500 ans dans les glaces.

Il y a 27 ans, deux hommes arpentaient les flancs du volcan Ampato au sud du Pérou à la recherche de vestiges incas. A cette période, les glaces étaient en train de fondre suite à l’éruption du volcan proche, Sabancaya. La fonte de glace brutalement accélerée a causé la chute de la momie qui se trouvait a l’origine au sommet de la montagne.

L’enfant, âgée entre 12 et 14 ans, aurait été sacrifiée par les Incas lors d’une cérémonie de « capac cocha » (un rite sacrificiel important chez les Incas) afin d’apaiser la fureur du volcan et de demander aux montagnes de bonnes récoltes.

Elle aurait gravi la montagne à plus de 6000 mètres d’altitude, accompagnée de prêtres.

Juanita, affaiblie par la montée, et le froid aurait été anesthésiée par la chicha (boisson alcoolisée à base de maïs) et des feuilles de coca en amont de ce rite, puis aurait été sacrifiée par un violent coup sur la tête. 

Enterrée à l’origine à quatre mètres de profondeur en position foetale entourée de divers objets, aujourd’hui, elle repose dans un caisson à moins 20 degrés toujours dans la même position de fœtus dans le musée Santuarios Andinos à Arequipa. 

D’autres corps d’enfants, soit 8 au total ont été trouvés offerts comme Juanita à la montagne que les Incas vénéraient…

Une découverte incroyable d’un point de vue scientifique, car les organes étaient en très bon état, et ont permis de comprendre les dernières heures de la vie de Juanita, ainsi que la culture Inca,  pourtant, je reste partagée…

Cette culture inca avait une croyance propre à elle, et si ils avaient enterré Juanita au sommet de la montagne, c’était bel et bien pour une croyance religieuse. 

Je suis partagée entre le fait d’en apprendre un peu plus sur notre histoire, mais finalement à quel prix? Au prix de croyances qui étaient très importantes pour certains… Avons-nous le droit de ne pas respecter cela?

Visite de la ville

Puis nous avons visité la ville avec un super guide en anglais qui nous a fait découvrir toutes les particularités d’Arequipa.

Autrefois, c’était une ville où corruptions, et crimes étaient très présents dans les années 90, si bien qu’aucun touriste ne venait ici ou en Colombie. Le règne d’Alan García, de 1985 à 1990, fut marqué par des conflits opposant des groupes terroristes militant pour le droit du peuple et contre l’arrivée du capitalisme étranger. Pendant cette période, de nombreux massacres et enlèvements entraînèrent un état d’insécurité sociétale qui aura entre autres pour conséquence l’exode massif des habitants des régions rurales vers la capitale, entraînant ainsi une véritable crise urbaine à Lima. 

Ce conflit des années 1980-1990 aurait entrainé environ 60 000 morts et 600 000 déplacés de guerre. 

Aujourd’hui, Arequipa devient une ville plus moderne et secure, et devient la deuxième ville du Pérou, à 2 300 mètres d’altitude, au pied des volcans Misti, Picchu Picchu et Chachani. 

Reconnue au Patrimoine Culturel de l’Unesco depuis 2000, cette ville fut construite avec la pierre volcanique blanche, le sillar et lui aurait donné le nom de « ville blanche ».

En quechua, Arequipa (« Ari que pay ») signifie : oui vous pouvez rester.

Mario Vargas Llosa Prix Nobel de Littérature en 2010.

La littérature est très présente ici à Arequipa, car elle a surtout fait parler d’elle au niveau international avec l’attribution du Prix Nobel de Littérature en 2010 à Mario Vargas Llosa, auteur de très nombreux romans.

Personne à la fois très impliqué dans la vie politique de son pays natal, il s’était même présenté contre l’ancien dictateur Fujimori, en 1990, lors de la 1° élection. 

Très apprécié par sa philosophie, ses opinions ont un très grand poids dans la vie intellectuelle et sociale du pays. 

Une bibliothèque de la ville porte son nom en son hommage, et quelle belle preuve que les gens l’apprécient ici au Pérou. ll a d’ailleurs donné plus de 40 000 de ses livres à la bibliothèque d’Arequipa.

Tremblement de terre (earthquake)/terremoto

Le Pérou doit faire face à des événements naturels dangereux, car il est secoué chaque année par au moins 400 séismes perceptibles, car il est situé sur la ceinture de feu du Pacifique.

Pérou a été frappé par 10 tremblements de terre durant 2022 plus importants. Le tremblement de terre le plus puissant en Pérou pour 2022 a pour magnitude 5,1.

Lorsque la plaque de Nazca glisse sous la plaque sud-américaine, des tremblements de terre au Pérou se font ressentir.

Ces séismes peuvent s’accompagner d’éruptions volcaniques, car de nombreux volcans sont présents dans le sud,  culminant entre 4 000 à 6 000 mètres d’altitude

Le Misti, symbole de la ville blanche est situé près d’Arequipa, et considéré comme le plus dangereux de tous car c’est un volcan actif. A l’époque Inca, il était considéré comme une montagne sacrée « Apu ». Le volcan Chachani à 6075 m complète le Misti, et borde la ville d’Arequipa

C’est aussi un pays tropical qui subit les fortes averses et les tsunamis, lors de la saison des pluies. Des glissements de terrain, dès éboulements et dès effondrements sont régulièrement remarqués, causés par l’érosion des sols.