Une aventure s’est profilée pour nous ce mardi 8 mars au vendredi 11 mars : celle de l’Inca trail.
Un lieu sans internet, coupé du monde, pour être face à soi-même et s’ouvrir aux autres.
Accompagnés de notre guide Gilles, de notre cuisinier Jesus et de 7 autres porteurs, nous partions sur le chemin des Incas, vivre une aventure culturelle, paysagère, sportive et surtout humaine incroyable!!!
4 jours de trek durant lesquels nous sommes allés bout de nous-mêmes. Des journées de marche entre 5 et 7 heures avec plus de 1500 mètres de dénivelés positifs et plus de 1000 mètres négatifs.
Ce trek fut une aventure sportive pour chacun d’entre nous, car il nous a fallu gravir des sommets à plus de 4200 mètres d’altitude avec un sac de 14-15 kg, dormir par moins 5 degrés en tente, sous la pluie, avec un soleil de plomb, des marches à n’en plus finir.
Léa et Thomas nous ont impressionnés, leur motivation, leur énergie et leur mental sont juste bluffants à nos yeux. Ils méritent tout ce qu’ils ont pu vivre et nous sommes fières de ces deux belles personnes.
Ce fut aussi une aventure culturelle incroyable, car les Incas, tels de grands bâtisseurs nous ont dévoilés leurs plus beaux sites, accessibles uniquement à pieds, et aux sommets des montagnes.
Les Incas ont été la source de notre aventure, mais ils nous ont apportés bien plus.
Ils nous ont montré l’importance de la nature et le respect que nous devons lui accorder.
Les imaginer construire de véritables sites inaccessibles à flancs de montagnes est inimaginable.
Au delà de l’aspect physique et culturel, nous nous sommes tous enrichis humainement.
Parcourir 45 km avec notre guide Gilles et une équipe de 8 porteurs dans ces conditions difficiles et cela par tout temps, nous apprend à nous ouvrir aux autres. Une certaine soif de découvrir un peu de chacune de ces personnes qui rappelons le, travaillent dans des conditions plus que difficiles et périlleuses.
Toujours aux petits soins pour nous, ils nous ont redonné des forces grâce à leurs repas réalisés avec amour. Oui! Je dis bien avec amour, car bien que cette super équipe parlait le Quechua, ils parlaient avant tout avec leur cœur, et donnaient tout ce qu’ils pouvaient pour que nous soyons bien.
Nous avons tous été émus de les quitter, car les uns comme les autres nous ont aidés à aller au bout de ce chemin. Merci à eux pour leur « tisane du réveil » de 5h00, 6h00 et 3h15 du matin. Sans elles nous n’aurions pas eu l’énergie suffisante.
Un énorme merci à notre guide GIlles francophone, qui a fait preuve de patience face à toutes les questions que nous avions… surtout celles de thomas et de moi-même. Il a pris soin de nous lorsqu’il pleuvait, qu’il faisait très froid, ou bien lorsque l’altitude de 4200 mètres se faisait sentir.
Une personne que nous serons heureux de revoir en juin prochain lors des grandes Médiévales à Andilly accompagnée de Jesus le cuisinier.
Et oui! Le monde est si petit, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent, nous serons ravis à notre tour de les accueillir et partager avec eux un peu de nous.
Merci à eux, ce moment de partage restera gravé au fond de nous.
L’Inca Trail s’est aussi une aventure pour mériter le Machu Picchu. Un emblème dans le monde, qui une fois aux portes du Soleil nous aura montré le site avec délicatesse.
Ce trek, il se mérite, et une fois arrivés au Machu Picchu, nous quête était à son comble! A tout ceux et celles amoureux de l’histoire, je vous encourage à découvrir ce lieu.
D’après Thomas, cette journée de découvertes de ce site fut : magique! Surnaturel! Et unique!
Le Machu Picchu se mérite, et nous sommes heureux de l’avoir réalisé en famille. Les enfants auront traversés des instants qui les accompagneront dans leur vie de demain.
Une fois sur la route de retour dans le train qui mène à Ollantaytambo, nous étions tous à bout de nous-mêmes mais tellement grandis par ce que nous avions vécus.
Partager cette expérience en famille nous a fait grandir, et découvrir l’autre.
Le Pérou c’est : 60% de forêt amazonienne, 10% de côtes, 30% de montagnes.
Mais surtout : 180 sites archéologiques recensés par le ministère de la culture au Pérou, et plus de 60 000km de réseaux routiers durant la période Inca.
Saqsaywaman
Ce site incroyable, de 3 000 hectares, aurait nécessité le travail de 25 000 hommes – tels que des architectes, des astronomes, des ingénieurs, des sculpteurs et des transporteurs de pierre -. Sa construction a pris plus de 90 ans à partir de 1350 après JC. C.
Ce fut la plus grande œuvre architecturale que les Incas ont réalisé à leur apogée. Destiné à des fins militaires : les guerriers incas y seraient entraînés, mais il apparaît comme un grand temple cérémoniel dédié au dieu Inti (Soleil).
La principale caractéristique de cette construction est ses gros blocs de pierres, certains de plus de 9 mètres de haut et 100 tonnes de poids. Ils sont sculptés de manière à s’adapter parfaitement non seulement à ceux qui sont situés à leur base, mais aussi à ceux qui se superposent sans utiliser de ciment.
Dans la zone arrière du complexe, la cérémonie Inti Raymi, également connue sous le nom de « Fiesta del Sol », a lieu tous les 24 juin.
À l’époque inca, des dizaines de milliers de personnes y faisaient des pèlerinages pour faire toutes sortes d’offrandes, une tradition qui se poursuit encore aujourd’hui.
Christo Blanco
Nous avons eu la chance incroyable d’être dans une famille d’accueil au grand cœur. Celle-ci nous a emmenée pour visiter Cuzco de nuit et voir le Christo Blanco qui surplombe la ville. Un moment unique, accompagné de toute la famille. Mille mercis à eux pour leur sourire et leur générosité sans limite.
Au cœur de la vallée sacrée des incas, Pisac
Pisac est un mot dérivé de « pisaca » qui signifie « perdrix » en queshua, car il semblerait que le site ait la forme de cet oiseau. Située sur la partie est de la Vallée Sacrée, la ville est à 2974 mètres d’altitude tandis que les ruines sont à 3000 mètres d’altitude.
Les ruines sont situées au sommet d’une colline avec une vue incroyable sur toute la Vallée Sacrée. Véritable labyrinthe de constructions incas, on y voit une quarantaine de terrasses appelées « Acchapata » disposées de manière symétrique. La partie principale s’appelle « Intiwatana » : elle abrite des temples et des palais encore en très bon état. Enfin, Pisac abrite le plus grand cimetière inca d’Amérique du sud.
Tous les murs de la civilisation inca ne témoignent pas du même degré de perfection. Il faut bien distinguer les murs aux pierres polygonales parfaites, réservés aux palais et aux temples, des murs classiques des maisons, en pierres superposées et soudées par du mortier.
Les pierres qui les composent provenaient le plus souvent de carrières de granite situées à quelques kilomètres du lieu de construction. Une fois extraites, ces pierres – qui pesaient parfois plusieurs tonnes – étaient tractées par des centaines d’hommes jusqu’au site de taillage. Des galets pour tailler, du sable pour polir. Elles étaient alors retravaillées par des ouvriers, qui utilisaient de gros galets d’hématite en guise de marteau pour un premier découpage.
Les ouvriers pouvaient consacrer deux à trois semaines à tailler une seule pierre, parfois des mois . Si cette incroyable architecture servait avant tout à afficher la puissance des élites incas, elle a aussi prouvé sa résistance exceptionnelle aux tremblements de terre, fréquents dans la région.
Chinchero
Nous sommes partis avec l’agence Escapaté pour aller aux plus près ses populations locales et découvrir notamment l’art du textile.
Les femmes pouvaient passer 2 mois à raison de 4 à 5 heures par jour pour réaliser un chemin de table, avec une une grande minutie.
Étape 1 : Les femmes utilisaient une racine de la famille du manioc, et la grattaient avec une pierre au dessus d’une bassine d’eau, pour en extraire les molécules « savonneuses ». Cette solution est aussi utilisée comme shampoing dans les communautés encore maintenant.
Étape 2 : elles lavaient la laine soit de mouton soit d’alpaga avec eau tiède plusieurs fois de suite, afin de supprimer toutes les saletés éventuelles.
Étape 3 : la laine devait après être séchée avant de la former sous forme d’un fil à l’aide d’une quenouille.
Étape 4 : un des plus beaux cadeaux de mère nature est son abondance en tout genre. Les femmes utilisaient différentes plantes pour obtenir ses couleurs et nuances différentes.
Par exemple, la cochenille qui est considérée comme un parasite et très utilisée dans la culture péruvienne. Les femmes vont les faire sécher et les écraser pour obtenir une couleur mauve, qui d’ailleurs est très utilisée en cosmétique. Ou bien, elles préparaient ses décoctions de plantes et les faisaient tremper plusieurs heures dans de l’eau chaude.
Étape 5 : Pour fixer la couleur, les femmes utilisaient le citron et ou le sel, en faisant tremper la laine.
Étape 6 : La session tordage est primordiale pour améliorer la finesse et la résistance avant de les conditionner sous forme de pelotes.
Étape 7 : La session ordissage permet de réaliser un travail réversible en choisissant les couleurs, telles que levert pour la coca, blanc pour les neiges, rouge pour le quinoa et noir pour la terre mère
L’avantage de cette technique est d’être quasiment imperméable face aux intempéries, dans les montagnes pluvieuses.
Moray
Ce site est juste incroyable de par sa réalisation, et par son intérêt.
En effet, ce site a été choisi car il est constitué de pierre de calcite. L’avantage de cette pierre réside sur le fait que l’eau est évacuée de l’autre côté de la montagne. Sans celle-ci, ce site serait une cuvette.
La nature nous offre tant, à nous de savoir l’observer pour l’apprécier à sa juste valeur.
L’intérêt majeur de ce site est avant tout d’être un laboratoire d’expérimentations selon les différents écosystèmes. A savoir qu’entre le haut de la première terrasse et le fond, il y a 3 degrés de différence.
Les incas apportaient une Importance majeure à l’agriculture. Leur objectif était avant tout de faire des stocks, notamment avec la déshydratation, comme sur les pommes de terre.
Les incas produisaient énormément de variétés de pommes de terre, avec entre autres plus de 2000 variétés, à travers des mutations, mais et quinoa et autres tubercules
Les pommes de terre sont originaires du Pérou et ont été developées en Europe par Monsieur Parmentier qui fera en sorte de la faire découvrir
Salinas des maras
Ce site présente la particularité d’avoir une source d’eau salée, qui permet d’alimenter plus de 4 000 bassins. Ce site est bien plus ancien que la période Inca, car il date de 400 ans avant JC.
Pourquoi ce lieu?
L’eau est salée (100gr de sel par litre ) parce que ce secteur date de la période du Crétacées. Lors de la formation de la cordillère dès Andes, une formation de poche d’eau s’est formée sous la roche est se serait fossilisée avec le temps.
Circulation du vent + soleil + concentration de sel = sel.
Les locaux travaillent 6 mois durant la période sèche, afin d’y récolter 6 fois du sel (Première couche de sel pour l’agriculture et l’industrie, Deuxième couche de sel dite sel rose pour la cuisine, Troisième couche de sel appelée la fleur de sel)
Sachez que cette production ne représenterait que 2% de sel pour le Pérou.
Le sel a toujours eu une valeur importante dans l’économie. D’ailleurs le mot salaire viendrait de sel.
Ollantaytambo
Après avoir visité certains des sites les plus beaux, nous sommes arrivés à Ollantaytambo pour y passer deux nuits, et accompagnés de tout notre matos en prévision d’une prochaine expérience incroyable.
La vie étant curieuse, nous avons rencontré Eloïse, une nana super sympa, et qui vient de Haute savoie, à Fillinges. Le monde est petit, car Saint-julien n’a pas de secret pour elle.
Quoiqu’il en soit, nous apprécions découvrir d’autres personnes en dehors des sentiers et nous avons apprécié échanger avec Eloïse lors d’un super bon resto, qui nous aura fait le déjeuner, le goûter et le dîner! Économique tout ça!
La vallée sacrée est un lieu fertile notamment pour le maïs blanc (avec ses graines énormes)
95% des terres sont cultivées pour le maïs et 5% pour les fraises et pêches.
A Ollantaytambo, un groupe ethnique pré-inca, vivait ici bien avant les Incas, vers 500 av JC.
Ici c’est une construction inachevée, car l’arrivée des espagnols aurait tout arrêtée.
Les terrasses servaient de soutènement, étaient également décoratives, mais ne servaient pas pour production agricole.
A l’aide de combinaisons de cordes de quelques centimètres à plusieurs mètres appelés « quipus », les incas étaient en mesure de compter, et cela de manière comptable. Cette méthode fut utilisée jusqu’en 1580.
C’était le système d’écriture des incas. Les espagnols ne comprenant pas cette écriture, ont imposé la fin de cette écriture, sous peine de mort.
Ces cordelettes ont donc été brûlées par les espagnols, et celles qui ont été conservées, le sont grâce au fait que les incas ont essayé de les protéger en les mettant dans les tombes.
Sur ce site, était utilisée la pierre de réolite aussi dure que le granit, qui se trouvait à 3 km de la montagne de l’autre côté.
Jean pierre Frossel archéologue suisse a analysé durant 4 ans le travail des incas sur le site, et aurait compris l’importance de protubérances sur les pierres, afin de pouvoir les manipuler plus facilement, ou même la 3D afin de pouvoir intégrer les pierres les unes aux autres.
Ils utilisaient des joints pour éviter lors de la mise en place des gros blocs de pierre, de ne pas les abîmer, et faisaient couler du bronze dans des encoches réalisées dans les pierres, pour réaliser des agrafes entre chaque bloc.
Ces constructions ont été réalisées par les habitants sous forme d’un service civil.
L’esclavage n’était pas une technique utilisée en période Inca.
C’était une façon pour eux de payer un impôt, durant 3 mois par an, aussi bien les femmes et les hommes.
Direction la cascade de poc poc
Nous sommes partis en direction de la cascade Poc Poc, dont son nom vient du bruit de l’eau qui tombe sur le sol.
Cette aventure nous a permis de retrouver la famille experte en tissage et quelle magie de partager avec eux un repas locale : des truites élevées par leurs soins dans un lieu où rien ne semble possible.
Bien que la truite ne soit pas un plat endémique, car elle fut introduite ici que depuis 1940, la truite est désormais un plat très appréciée.
Notre guide Fredy nous a fait découvrir les prémisses Incas et quelle fabuleuse découverte!
Petit rappel historique pour que cela soit plus clair pour vous.
3 périodes historiques, petit rappel :
Preinca où précolombienne (avant l’arrivée de Christophe Colomb): 3000 avant JC, la première civilisation jusqu’à 1200 an avant JC,
Période inca : 1200 avant JC jusqu’à 1532 avec l’arrivée des espagnols. A cette période, l’empire inca fut en expansion d’un point de vue militaire, économique et architecturale. Ils étaient considérés sommes d’excellents bâtisseurs.
Au moment de l’arrivée des espagnols, le Pérou comptait 10 millions d’habitants pour 3 millions de km2 de superficie. 167 espagnols vont débarquer dans un pays disloqué suite à la guerre causée entre les deux personnes voulant accéder au pouvoir.
Période coloniale : arrivée dès conquistadors jusqu’en 1821.
Période républicaine : 1828 célébration de l’indépendance entre le Pérou et l’Espagne.
L’espagnol est la langue officielle du Pérou.Plus de 80 % de la population communique donc en espagnol.
De nombreux dialectes autochtones et anciens existent au Pérou. On les retrouve par exemple dans les endroits reculés de la forêt amazonienne.
Le quechua est la deuxième langue la plus parlée dans la plupart des régions. Le quechua, est également appelé «Runa simi».
Pour revenir à l’histoire de la langue. Avec la conquête du Pérou par les Incas au XIVe siècle, le quechua est devenu la langue officielle du Pérou. Bien que l’empire n’ait duré qu’environ 100 ans, les Incas ont répandu le quechua dans des régions qui sont aujourd’hui l’Équateur, la Bolivie et le Chili.
Lorsque les conquistadors espagnols arrivèrent au XVIe siècle après J.-C., le quechua s’était déjà répandu dans une grande partie du continent sud-américain. Les langues continuèrent à se répandre dans des régions qui ne faisaient pas partie de l’empire inca comme la Colombie, le Brésil et l’Argentine.
Bien entendu, vous connaissez tous la marque Décathlon, mais le terme de « quechua » signifie « zone tempérée », utilisé pour désigner la région où cette langue était parlée.
Le quechua est une langue dont les suffixes ont chacun un sens.
Le dispositif phonétique du quechua est relativement simple avec 3 voyelles et 14 consonnes. Une des grandes particularités est l’absence du genre masculin ou féminin idem pour les nombres. Par contre, c’est une langue qui apporte souvent davantage de précision pour certaines situations comme l’emploi de suffixe pour désigner l’espace.
Le quechua est donc le dialecte le plus parlé. Environ 13 % de la population du pays communique dans cette langue au quotidien, mais reste une langue peu enseignée, même dans les pays à forte majorité comme le Pérou.
Il existe également l’aymara près du lac Titicaca. Entre un et deux millions d’entre eux ne parlent pas du tout l’espagnol.
Néanmoins, les langues anciennes tendent à disparaître au fil des années, face au développement du Pérou.
Ce multi langage nous prouve encore une fois son importance dans les échanges avec les locaux. Cela nous amène à intégrer l’apprentissage des langues de manière différente auprès des enfants, en accentuant sur le fait de pratiquer régulièrement.
Après 20 heures de cours d’espagnol pour Matt et moi et 10 heures pour les enfants, nous savons déjà échanger avec les locaux et les comprendre.
Ici, il n’y a donc pas de secret, toute la famille échange en anglais et espagnol durant ce voyage. Si bien que parfois, les phrases elles-mêmes deviennent riches de sens. Ce qui nous fait plaisir, c’est de constater l’envie de Léa et Thomas à découvrir d’autres langues et à vouloir les poursuivre par la suite, comme l’espagnol.
Voyager en immersion complète, nous permet de nous révéler et oser apprendre sans limite.
Partir au Pérou et en Bolivie, et coca vont de pair, et durant les premiers jours, Matt et moi avons tester.
Mâcher des feuilles de coca constitue chez les populations andines de Bolivie et du Pérou une tradition millénaire depuis plus de 5000 ans et qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours.
La coca est une plante très sacrée et parfaitement légale, réputée chez ces populations, car plusieurs légendes en Amérique Latine rapportent même que la Coca aurait été crée par les dieux dans le but d’éteindre la faim, d’étancher la soif, soigner les maladies, et surtout faire oublier la fatigue aux hommes, tout en leur donnant force et vitalité. De nos jours, elle aide à s’adapter à la vie en altitude et à endurer des conditions de travail rendues souvent très difficiles à ces hauteurs car elle donne des forces et aide à lutter contre le froid et les maladies.
Cette plante a une action sur le système nerveux et augmentation le nombre des globules rouges ce qui augmente la capacité respiratoire et favorise une plus grande oxygénation des muscles, donnant une plus grande résistance face à l’effort physique.
La feuille de coca contient des alcaloïdes naturels, parmi lesquels la cocaïne, qui représente la quantité la plus importante. Cette teneur en cocaïne peut rende les consommateurs réguliers à tomber dans l’addiction… Attention, car la consommation excessive de la feuille de coca peut provoquer des problèmes d’insomnie, et d’agitation.
Contrairement aux autres cultures comme le blé, le maïs ou le riz, plus classiques…,la coca est une plante qui s’adapte extrêmement bien aux régions tropicales du Pérou, de la Colombie, de la Bolivie, et d’Equateur. Ainsi, elle offre jusqu’à plus de 4 récoltes par an et ne nécessite que peu d’entretiens.
Aujourd’hui, offrir à quelqu’un une feuille de coca, est un signe d’égalité et de fraternité, en Amérique Latine.
La feuille de coca est une plante sacrée, et est utilisée pour ses vertus stimulantes, et dans le cadre de cérémonies religieuses.
Dans les Andes au Pérou et en Bolivie, la feuille de coca est utilisée pour prévoir l’avenir ainsi que lors des cultes religieux.
L’usage et la consommation de la feuille de coca ont été est signalé par les conquérants espagnols, dès le XVIe siècle. Au départ, ils en condamnaient l’usage, la qualifiant de « satanique ». Mais, en constatant l’efficacité en termes de rentabilité sur les travailleurs, ils l’encouragèrent.
Actuellement, il n’est pas interdit de cultiver la coca, en Bolivie et au Pérou, mais les surfaces de cultures sont en théorie limitées et contrôlées. Les feuilles sont en vente libre (au poids) sur tous les marchés et dans beaucoup de boutiques.
En Amérique Latine en général, les modes de consommation de la coca sont :
La mastication qui aurait un effet stimulant pour augmenter les résistances au froid, à la malnutrition, ou encore à la fatigue.
La feuille de coca est aussi utilisée pour extraire de la cocaïne, dans l’un de ses alcaloïdes, en vue de le revendre sur le marché des stupéfiants. La coca est ainsi connue à travers le monde pour son utilisation sous forme de drogue et le trafic. La coca récoltée en Amérique Latine constitue plus de 50% du marché de production mondiale de la cocaïne.
Le Coca-Cola, le soda le plus vendu dans le monde, est issu de la feuille de coca. Les locaux, soupçonnent même que Coca cola achèterait énormément de coca pour le marché de la Cocaine
L’absorption d’une tisane de feuille de coca, mais avec des effets limités.
Le thé à base de coca que l’on appelle maté de coca. Il est vendu tout préparé sous forme d’infusettes (à l’instar du thé normal) et contient environ 1g de feuille.
Malgré les vertus de la feuille de coca, l’organisation mondiale de la santé (OMS) la considère comme un des produits addictifs.
Ainsi, depuis 1961, la convention unique sur les stupéfiants des Nations unies a déclaré la culture de coca universellement illégale.
Toutefois, l’exception a été faite pour quelques cultures à usage traditionnel, au Pérou et en Bolivie.
Depuis lundi, le voyage prend une toute autre allure… car oui en France, les vacances d’hiver sont terminées et voilà le retour sur les bancs d’école. Et c’est le cas pour notre tribu! Mais aussi les jeunes à Cuzco qui ont repris les cours dès ce 1er mars.
Durant cette semaine, nous retournons à l’école pour y apprendre l’espagnol en famille : 4h de cours pour les adultes pour être en mode « survival espagnol » et 2h pour les enfants. Déjà 12 heures de cours et quelle nette progression pour toute la famille. Matt et moi sommes impressionnés de la vitesse à laquelle Léa et Thomas enregistrent tout ça! Voici le cadre de l’école, sympa!
A la fin de la semaine, nous comptons sur notre motivation pour échanger encore plus facilement avec les locaux.
Si cela vous intéresse, voici le site de l’école
https://www.amautaspanish.com
Entre le jetlag et le fait d’apprendre de manière intensive une autre langue nous prend beaucoup d’énergie. Mais quelle belle énergie en retour nous avons avec notre famille d’accueil qui respire la joie de vivre, et qui nous ouvre avec leur coeur leurs portes. Un rayon de soleil au quotidien.
Quand Léa et thomas finissent leurs cours, ils sont pris en charge par notre famille d’accueil Yvonne, qui les emmène faire différentes activités, comme aller voir un concert de musique, aller au cinéma voir le dessin animé Sing en espagnol…
A cela s’ajoute le fait de continuer l’école à distance. Une nouvelle façon d’apprendre pour Léa et thomas. Les enfants ont compris par eux-mêmes le rythme a prendre. Le matin, nous nous réveillons assez tôt, ce qui permet à Léa de poursuivre ses cours à l’aide de sa tablette, jusque 10h00 environs. Vous voyez, je vous l’avez dit qu’elle était sérieuse!
Quant à thomas, je lui ai préparé avec l’aide de Damien son instituteur, un planning de progression des compétences à acquérir durant ces prochaines semaines. J’avoue que tout fonctionne pour le mieux!
S’adapter est à notre sens une ouverture pour chacun d’entre nous.
Les cours se déroulant l’après-midi, cela nous laisse le temps de visiter la ville tranquillement et d’apprécier une ville remplie l’histoire.